Le 1er juin, les Universités de Neuchâtel, Genève et Zürich lançaient une grande enquête en ligne sur les usages du français parlé en Suisse romande et en France voisine. Le but de cette étude: évaluer la vitalité de certains mots ou expressions et comparer les différentes prononciations.
Les premiers résultats ont été présentés mardi 3 novembre à l’Université de Neuchâtel par les chercheurs Federica Diemoz et Mathieu Avanzi. Et comme 10 000 personnes ont pris la peine de répondre à ce questionnaire, nous avons demandé à Federica Diemoz si elle était déçue en bien :
Grâce aux nombreuses réponses enregistrées, les chercheurs ont pu cartographier les mots régionaux, les expressions régionales. Vous en avez un exemple ci-dessus avec le mot serpillère et ces différentes dénominations.
Et ces cartes montrent que le parler romand, ce n’est pas quelque chose d’homogène comme nous le confirme la professeure de dialectologie galloromane et de sociolinguistique Federica Diemoz:
Autre chercheur à travailler avec Federica Diemoz, Mathieu Avanzi. Si Federica Diemoz est d’origine valdotaine, Mathieu Avanzi est lui Savoyard. Et nous lui avons demandé si ne pas être romand était un avantage pour mener cette étude sur le parler romand justement. On écoute Mathieu Avanzi :
Ci-dessous, le lien qui vous permet de découvrir les premiers résultats de cette enquête et de participer à la suivante: