Friedrich Dürrenmatt, l’un des écrivains suisses qui a marqué le 20ème siècle est mort il y a précisément 25 ans, le 14 décembre 1990 à Neuchâtel. Pour marquer cet anniversaire, Musique des Lumières et le Centre Dürrenmatt à Neuchâtel proposait une fresque musicale : « Romulus Le Grand » au Théâtre du Passage à Neuchâtel.
On est à la fin de l’empire romain en 476 après JC, l'empereur Romulus ne s'inquiète pas de l’invasion des germaniques et préfère profiter de sa retraite et de ses poules qui pondent des œufs. Cette satire, écrite à la fin des années 40 a été mise en musique par le compositeur bâlois Andreas Pflüger, et la pièce musicale qui se joue un peu comme un oratorio est interprétée par l'orchestre de Musique des Lumières sous la direction de Facundo Agudin. Si l’écrit date de la fin des années quarante, est-ce que l’histoire est transposable à ce que nous vivons aujourd’hui en 2015 ?
Facundo Agudin et Romulus
Sur scène on découvre un canapé rouge à l'ancienne et deux grands échafaudages sue lesquels les chanteurs évoluent avec le texte de Friedrich Dürrenmatt. La scénographie est riche avec un immense écran, sur lequel sont projetées des images ou effet de couleurs. L'orchestre joue dans la fosse devant la scène. Barbora Horáková signe la scénographie de cette fresque et nous dit comment elle voit les textes de l'auteur sur scène.