Ni le Conseil municipal, ni le Conseil de ville de Bienne ne prendront position sur la Question jurassienne. Jeudi, le législatif a suivi l’exécutif dans ses réponses aux deux interventions relatives au vote du 24 novembre. Le postulat urgent de Daniel Suter a été adopté, ainsi que la motion urgente des trois élus Adrian Dillier, Andreas Sutter et Roland Gurtner. L’injonction des motionnaires de connaître la position des autorités biennoises a ainsi été réalisée, même s’ils se sont dit déçus par le manque de courage de l’exécutif. Ce dernier a rappelé que le concept de neutralité active sera respecté dans le cadre de l’avenir institutionnel de la région.
Réponse de l’exécutif à la motion urgente interpartis
Le Conseil municipal de Bienne a balayé la motion urgente des trois conseillers de ville UDC, PPB et de Passerelle sur la Question jurassienne. L’exécutif a répondu en substance que le législatif n’était pas habilité à se prononcer sur ce sujet. Les objets relatifs à un changement de canton sont d’ailleurs du ressort du peuple. De plus, les électeurs seelandais n’étant pas appelés à se prononcer sur le scrutin du 24 novembre, le Conseil de ville n’a pas la compétence d’émettre de recommandation de vote.
L’intervention interpartis avait été déposée le 25 avril dernier. Les parlementaires demandaient notamment que l’exécutif prenne publiquement position en faveur du maintien du Jura bernois dans le canton de Berne. Les élus souhaitaient par ailleurs le soutien officiel des autorités aux habitants du Jura bernois dans ce dossier. /iwr