Les incontournables

Les journalistes de notre rédaction s'intéressent de près à l'horlogerie. Retrouvez leurs reportages sur cette page.

Baselworld 2018

Reportages diffusés du 22 au 27 mars 2018

Édition particulière pour Baselworld en 2018. Le salon international de l’horlogerie et de la bijouterie est redimensionné, avec près de la moitié d’exposants en moins. Et la manifestation ne dure que six jours, soit deux de moins qu’en 2017.

 Jean-Daniel Dubois, directeur général de Vaucher Manufacture.

A l’heure où de nombreuses entreprises, en particulier des sous-traitants, ont décidé de tourner le dos à Baselworld, d’autres restent fidèles à la manifestation considérée comme un rendez-vous incontournable. C’est le cas de Jean-Daniel Dubois, le directeur général de Vaucher Manufacture Fleurier, qui fabrique des mouvements haut-de-gamme:

Arrêt sur le stand de l’entreprise Doxa, qui a été fondée en 1889 au Locle. Elle a quitté le canton de Neuchâtel en 1997 pour rejoindre Bienne. La marque familiale emploie aujourd’hui une quinzaine de personnes.
Le directeur commercial est formel, les montres Doxa Sub occupent une place très spéciale dans les collections de la marque. Boris Ankli:

 Boris Ankli, directeur commercial de Doxa.

Bernard Favre Bernard Favre.

Rencontre avec Bernard Favre. Ce passionné, basé à Valangin a commencé il y a une vingtaine d’années à faire des produits pour les horlogers, comme des écrins et des supports vitrine.

Un jour, il s’est spécialisé dans les remontoirs de montres. Ecoutez son histoire:

Arrêt sur le stand de Wenger, une marque en 1893 dans le Jura, et qui a longtemps produit des couteaux. Rachetée par Victorinox en 2005, elle a laissé tomber la coutellerie pour se concentrer sur les montres et la bagagerie. Arianna Pozza, responsable produits chez Victorinox et Wenger:

Une montre mécanique et... connectée !

Une montre mécanique connectée locloise a voyagé jusqu'aux Etats-Unis. La X-One watch a été présentée par ses créateurs au début du mois au CES de Las Vegas, un salon de l’électronique qui attire 300'000 personnes. Cet assemblage technologique permet ainsi à une montre à l’aspect traditionnel d’indiquer d’autres options via une connexion à une application smartphone. Le responsable du développement commercial pour X-ONE revient sur son voyage à Las Vegas. Douglas Finazzi.

 La montre XONE a l'apparence d'une montre traditionnelle mais est connectée à une application smartphone. (photo: XONE watches)

SIHH 2018

Reportages diffusés du 16 au 19 janvier 2018

Les premières tendances horlogères de l’année se dévoilent à Genève. Le Salon international de la haute horlogerie s’est tenu du 15 au 19 janvier. Trente-cinq exposants ont participé à cette 28e édition. Six nouvelles marques et créateurs indépendants ont fait leur entrée.

Nous nous arrêtons sur l’une des deux expositions proposées pour cette 28e édition : celle des pendules mystérieuses de la Collection Cartier. 19 pendules sont présentées aux visiteurs. La Collection Cartier en possède une vingtième mais elle fait actuellement partie d’une autre exposition à Cleveland, aux Etats-Unis.

La conservatrice de la Collection Cartier, Pascale Lepeu, nous explique pourquoi on parle de pendules mystérieuses.

Photo : Nick Welsh, Collection Cartier © Cartier Photo : Nick Welsh, Collection Cartier © Cartier

Petit tour dans le Carré des horlogers, qui abrite les créateurs indépendants, sur le stand de la marque Armin Strom. La manufacture créée en 1967 est installée à Bienne depuis 2006. Elle est réputée pour les montres squelette, c’est-à-dire celle dont le mouvement est visible.

Claude Greisler est le responsable de la manufacture. Il porte à son poignet une nouveauté présentée dans le cadre du salon.

 

Claude Greisler, directeur d'Armin Strom. Claude Greisler, directeur d'Armin Strom.

Visite du stand d’Ulysse Nardin, entreprise installée dans les Montagnes neuchâteloises. La marque a une longue tradition dans le chronographe militaire. Une tradition qui perdure, comme l’explique le directeur, Patrick Pruniaux.

Après une vingtaine d’années passées à Baselworld, Hermès a choisi de rejoindre le cadre feutré du salon genevois. La division horlogerie de la maison de luxe française compte 300 salariés répartis sur les sites de Bienne et du Noirmont. Au SIHH, Hermès présente ses montres dans des vitrines animées. Le directeur général de la Montre Hermès, Laurent Dordet.

Sorti(e) de boîte : DM surfaces

Emission diffusée le 27 avril 2017

Sorti(e) de Boîte fait halte à St-Imier. L'entreprise DM surfaces est spécialisée dans la décoration horlogère moyenne et haute gamme. Ce secteur a peu de concurrence dans la région mais doit sans cesse innover. Le patron de cette firme imérienne, Andrea De Luca, est l'invité de notre émission économique dès 18h30. /ali

L'intégrale de l'émission à écouter ici :

Transiter entre les divers ateliers

Nadia Chmirrou s'est prêtée au jeu. Son reportage :

Baselworld 2017

Reportages diffusés du 23 au 30 mars 2017

Le grand rendez-vous mondial de l'horlogerie et de la bijouterie se tient à Bâle du 23 au 30 mars.

C’est l’occasion de partir à la rencontre d’acteurs de la branche installés dans l’Arc jurassien qui exposent à Baselworld. On commence cette série avec une histoire belge.

Marylise Saillard:

Nous voici au premier étage de la halle principale, sur le stand d’André Mouche. La marque basée dans le Jura, à Fahy, ne fait que des montres dames très particulières, fines et colorées, avec de la laque émail, souvent avec des motifs floraux.

Rencontre avec le patron, Didier Peter:

Faire des montres de luxe ne signifie pas toujours vivre dans le luxe. Marylise Saillard:

En explorant les allées du salon international de l’horlogerie et de la bijouterie, la vitrine intrigue : elle abrite un tas de Rubik Cube. Il faut dire que les personnes à l’intérieur savent résoudre des casse-têtes.

Ce stand, c’est celui d’Infosuisse. Marylise Saillard:

Nous partons à la rencontre d’un acteur de la sous-traitance horlogère.

Marylise Saillard:

Nous faisons notre dernière visite, sur le stand de L’Epée. La maison, française à l’origine, a été quelques années en mains anglaises avant d’être rachetée par Swiza et de s’installer à Delémont.

Sa spécialité, ce sont les horloges. A Baselworld cette année, L’Epée présente une pièce nommée «Destination Moon» et qui ressemble à la fusée de Tintin. Celui qui en parle le mieux, c’est le directeur de la marque, Arnaud Nicolas:

La série réalisée pendant la durée de Baselworld était proposée par Marylise Saillard.

Sorti(e) de boîte : Done watches

Emission diffusée le 2 mars 2017

Thierry Clottu bichonne ses montres.

Il a réalisé son rêve grâce à un site internet. Le Neuchâtelois Thierry Clottu a récolté deux  fois plus d’argent que prévu sur une plateforme de financement participatif. Il a pu créer sa propre marque de montre intitulée « Done watches ».

L'émission est à réécouter en intégralité ici:

Sorti(e) de boîte du 2 mars:

SIHH 2017

Reportages diffusés du 18 au 20 janvier 2017

Les grandes tendances sont dévoilées au Salon international de la haute horlogerie, qui s’est tenu du 16 au 20 janvier à Genève. Pour cette 27e édition, 30 exposants sont réunis pendant cinq jours.

Dans le Carré des horlogers, c’est-à-dire le secteur réservé aux créateurs indépendants, MCT a fait son entrée cette année. MCT, c’est l’abréviation de Manufacture contemporaine du temps, fondée il y a dix ans. L’entreprise basée à Neuchâtel compte une quinzaine de salariés et produit moins de 100 montres par an. Des montres très haut de gamme, puisque le prix moyen est de 80'000 francs.

 

Dans le Carré des horlogers , la marque Romain Jérome, qu’on appelle souvent RJ. Rencontre avec son directeur, Manuel Emch.

Cette 27e édition a réuni plus d’exposants qu’à l’habitude : 30 grandes maisons et créateurs indépendants ont présenté leurs produits.

Le cadre feutré n’empêche pas l’espionnage. Quand on est au service d’une marque, il est toujours utile d’aller voir ce qui se fait ailleurs. Le directeur de Girard-Perregaux le confesse. Antonio Calce.

Les stands des grandes maisons qui y présentent leurs produits sont variés. Certaines entreprises cherchent à en mettre plein la vue. D’autres, comme Parmigiani Fleurier, aspirent à l’élégance sobre. C’est l’architecte d’intérieur et designer Thierry Conquet qui a tout imaginé pour la marque du Val-de-Travers.

Des reportages proposés par Marylise Saillard.

Sorti(e) de boîte : Manufacture de haute horlogerie et micromécanique

Emission du 19 janvier 2017

De la Pologne… à la Suisse. Ce soir notre émission économique reçoit une femme de Varsovie qui travaille depuis de longues années dans l’horlogerie, à St-Blaise. Avec succès d’ailleurs, Ewa Lederer a notamment été nommée femme entrepreneur de l’année 2008. Elle est cofondatrice de MHM : Manufacture de Haute Horlogerie et Micromécanique.

MHM travaille notamment dans les mouvements horlogers : les clients viennent les voir avec un problème qu’ils tenteront de résoudre… Un modèle d'entreprise particulier, nous verrons comment il fonctionne, et s’il permet de résister à la crise. Nous discutons aussi de la gestion de l’entreprise, basée sur la proximité, entre employés et avec les clients.

Réécoutez l'émission intégrale

Visite de l'espace dédié au roulage...

... Joëlle rencontre Lionel, responsable.

Un peu plus loin, on croise Bernhard Lederer

"On m'a pris pour un espion"

Reportage diffusé le 12 janvier 2017

Hervé Munz a enquêté dans le monde horloger pendant plusieurs années. Hervé Munz a enquêté dans le monde horloger pendant plusieurs années.

Son enquête sur le monde de l’horlogerie a duré quatre ans : Hervé Munz a interrogé plus de 300 personnes dans tout l’Arc jurassien. L’anthropologue en a fait une thèse à l’Université de Neuchâtel. Il a retravaillé son texte pour sortir le livre intitulé « La transmission en jeu. Apprendre, pratiquer, patrimonialiser l’horlogerie en Suisse » paru aux éditions Alphil.

L’auteur a notamment fréquenté des écoles professionnelles, au Locle et à Porrentruy. Il a tenu à se mettre lui-même à l’établi. Hervé Munz :

Sorti(e) de boîte : Louis Erard

Emission diffusée le 3 novembre 2016

Louis Erard fête cette année ses 85 ans. L’entreprise horlogère du Noirmont est toujours indépendante, mais en pleine crise horlogère elle doit repenser sa stratégie. Alain Spinedi, directeur de Louis Erard, est venu nous expliquer comment rebondir, comment exister en étant entouré de puissants groupes, et en quoi l’indépendance est aussi un avantage.

L'émission intégrale

Visite de l'entreprise

Jean-Michel Probst a rencontré Arnaud Cuenot

Sorti(e) de boîte : Initium

Emission diffusée le 1er septembre 2016

Certains ont au poignet une montre particulière… Elle n’a pas de marque. C’est un modèle unique au monde. Et ce sont eux-même qui l’ont fabriqué.

Ces gens, ils ont passé une journée dans l’entreprise Initium au Noirmont, qui propose des initiations à l’horlogerie sur une journée. Comment profiter du savoir-faire d’une région pour créer une offre touristique...

Jeudi soir notre émission économique a reçu le patron de l’entreprise, Mathieu Gigandet. Un jeune entrepreneur avec qui nous parlerons de son produit, de son modèle d’affaire, et des difficultés de lancer son entreprise quand on a moins de 30 ans.

L'émission dans son intégralité

Reportage en plein cours

signé Jean-Michel Probst

Baselworld 2016

Sujets diffusés entre le 16 et le 23 janvier 2016

Baselworld ouvre ses portes ce jeudi. La grand-messe de l’horlogerie mondiale accueillera 1500 exposants et 150'000 visiteurs sur plus de 140'000 mètres carrés. Cela représente l’équivalent de la population de la ville de Lausanne qui se balade sur une vingtaine de terrains de football.

Lors de la conférence de presse qui s’est tenue mercredi matin, les organisateurs ont fait preuve d’un optimisme nuancé. La fête de l’horlogerie a bien lieu, mais dans une conjoncture économique difficile. Le franc fort, l’instabilité géopolitique et la concurrence des montres connectées inquiètent les exposants. Pour Sylvie Ritter, directrice du salon, « il y a de nombreuses incertitudes sur le nombre de commandes qui seront passées. Les exposants ont un manque de visibilité sur les différents marchés. On en saura plus à la fin de cette édition de Baselworld ».

Malgré cela, le président du comité des exposants suisses et président de Tissot a tenu des propos résolument optimistes. François Thiébaud ne pense pas que la crise qui touche l’horlogerie soit si importante. Il relève que le secteur a bien résisté en 2015, et pense que l’innovation et la créativité permettront à l’horlogerie de sortir de cette mauvaise passe. François Thiébaud, un optimisme forcé ?

Etre à Baselworld... sans être à Baselworld

Accueillir ses clients dans une chambre d’hôtel plutôt qu’à Baselworld. C’est ainsi que l’entreprise RSW basée à la Neuveville pratique. Cette PME familiale a choisi de louer une chambre à deux pas du hall principal de la foire internationale de l’horlogerie.

L’objectif, pour RSW, est clairement de faire des économies. Une présence physique au salon représentant un investissement de plusieurs centaines de milliers de francs. Une somme énorme pour de nombreuses PME. RSW n’est d’ailleurs pas la seule entreprise à pratiquer de la sorte.

Avec cette décision, la direction de RSW souhaitait être cohérente avec la situation turbulente que traverse le secteur horloger, et préserver les fonds de l’entreprise. Selon Sven Erik Henriksen, responsable des ventes, la réaction des clients est plutôt positive. Certains trouvent même un certain confort à être dans un hôtel plutôt que dans un salon. Son témoignage :

Propos recueillis par Cédric Adrover.

SIHH 2016

Reportages diffusés du 19 au 22 janvier 2016

Le luxe et le savoir-faire horloger à l'honneur à Genève. La 26e édition du Salon international de la haute horlogerie (SIHH) est ouverte depuis lundi.

Cette année, le nombre d’exposants passe à 24, grâce à la mise en place du « Carré des horlogers ». Cet espace est réservé à neuf artisans-créateurs et ateliers indépendants.

Parmi eux Hautlence, marque créée il y a 12 ans à Neuchâtel. Désormais installée à La Chaux-de-Fonds, elle emploie 12 collaborateurs à plein temps. Le directeur général, Sandro Reginelli, évoque la montre qu’il met en avant lors du salon :

Le Loclois Christophe Claret en profite pour présenter un nouveau modèle de montre destiné aux femmes. Modèle qui mêle mystère, technique et romantisme. Christophe Claret :

Parmi les neuf artisans-créateurs et indépendants du «Carré des horlogers», la jeune marque neuchâteloise HYT, née en 2012. Son chiffre d’affaires a progressé de 11% en 2015 et ses dirigeants tablent sur une croissance de 20% cette année. Le directeur général, Vincent Perriard, dévoile le secret de cette réussite :

L’entreprise chaux-de-fonnière Greubel Forsey avait présenté un projet unique lors de la précédente édition du salon. « Le Garde Temps - naissance d’une montre » est développé avec le très expérimenté horloger vaudois Philippe Dufour et l’enseignant français Michel Boulanger. L’objectif est de créer une montre en utilisant les techniques traditionnelles pour faire perdurer les savoir-faire d’antan. Pour la dernière étape, le polissage, la spécialiste Séverine Vitali a apporté son concours. Rencontre avec, Séverine Vitali et Michel Boulanger, les acteurs de ce projet :

Des reportages proposés par Marylise Saillard.

L'empire de la montre contre-attaque

Sujet diffusé le 10 novembre 2015

Au tour de Tag Heuer de se lancer dans l’aventure de la montre connectée. La marque chaux-de-fonnière a présenté lundi à New York son premier modèle du genre, en partenariat avec les géants américains Intel et Google.

Dans l’assistance, le journaliste neuchâtelois spécialisé dans le domaine de l’horlogerie, Michel Jeannot. Il nous confie ses premières impressions au téléphone de Gabriel de Weck :

Pour l’ingénieur neuchâtelois Elmar Mock, il est important que les entreprises suisses se lancent dans l’aventure de la « smartwatch » mais il existe encore une grande marge de progression en termes d’innovation. Par exemple, en tirant un meilleur profit de nos sens. Elmar Mock :

Naissance d'une montre

Sujet diffusé le 8 octobre 2015

Une montre moderne, compliquée, mais réalisée selon les techniques traditionnelles pour perpétuer les savoir-faire horlogers. C’est le projet «Le Garde Temps - naissance d’une montre», qui est en passe d’aboutir après plusieurs années de travail.

Les horlogers chaux-de-fonniers Robert Greubel et Stephen Forsey et le très expérimenté Vaudois Philippe Dufour se sont associés pour cette aventure. L’élève choisi pour cette mission est enseignant à l’École d’horlogerie de Paris. Michel Boulanger a accepté de mettre temporairement son emploi de côté pour relever le défi. Il ne reste plus qu’à décorer la montre.

Une fois terminée, elle sera présentée à Genève en janvier, au Salon international de la haute horlogerie, avant d’être vendue aux enchères.
Philippe Dufour et Michel Boulanger :

Propos recueillis par Marylise Saillard.

L'art rare et subtil de l'émaillage

Sujet diffusé le 25 août 2015

Les lauréats 2015 du prix Gaïa (de gauche à droite) : Anita Porchet, Giulio Papi et Jonathan Betts. Les lauréats 2015 du prix Gaïa (de gauche à droite) : Anita Porchet, Giulio Papi et Jonathan Betts.

L’art délicat de l’émaillage à l’honneur du prix Gaïa. Anita Porchet est récompensée dans la catégorie Artisanat et Création pour le rôle qu’elle a joué dans le maintien de cette technique.

Passé de mode, l’émaillage a bien failli disparaitre du paysage horloger.  Il permet pourtant de réaliser des pièces de toute beauté. Anita Porchet :

Un sujet proposé par Myriam Wittwer.

Les deux autres lauréats du prix Gaïa 2015 sont l’historien anglais Jonathan Betts et l’entrepreneur Giulio Papi. Le prix Gaïa est attribué chaque année depuis 1993. La cérémonie a lieu le jeudi 17 septembre au Musée international d’horlogerie.