Inculpations pour des braquages en France, Allemagne et Suisse

Treize membres présumés d'un groupe criminel ont été arrêtés en France dans le cadre d'une ...
Inculpations pour des braquages en France, Allemagne et Suisse

Inculpations pour des braquages en France, Allemagne et Suisse

Photo: KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER

Treize membres présumés d'un groupe criminel ont été arrêtés en France dans le cadre d'une enquête internationale sur une série de braquages à l'explosif commis en Suisse, en France et en Allemagne. Ils seraient liés à une dizaine d'attaques de bancomats en Suisse.

Ces interpellations sont intervenues après plusieurs mois d'enquête et d'échanges d'informations entre les services d'enquête français, allemands et suisses. Le Ministère public de la Confédération (MPC) et l'Office fédéral de la police (fedpol) y ont participé côté suisse, indiquent ces derniers mardi dans un communiqué. Et de préciser que les autorités des trois pays se sont réunies fin juin pour définir une stratégie d'enquête commune.

Les 13 personnes ont été interpellées le 6 septembre dans l'est de la France. Lundi, 'à l'issue de leur garde à vue, huit hommes de nationalité française, néerlandaise et russe entre 21 et 28 ans étaient présentés au juge d'instruction et mis en examen: sept ont ensuite été placés en détention provisoire, un sous contrôle judiciaire', a annoncé lundi soir la Juridiction interrégionale spécialisée (Jirs) de Nancy.

Les enquêtes se poursuivent aussi en Suisse afin de clarifier les rôles et les participations exactes des personnes arrêtées, précisent le MPC et fedpol.

Phénomène en hausse

Ils soulignent aussi l'importance de la collaboration internationale car les auteurs d'attaques de bancomats à l'explosif agissent souvent au-delà des frontières cantonales et nationales. Et de telles attaques sont en hausse depuis deux à trois ans. Le MPC mène actuellement plusieurs procédures pénales portant sur environ 100 cas.

Le MPC est compétent en cas d'attaques de distributeurs de billets à l'aide d'explosifs. Si les distributeurs sont attaqués avec d'autres méthodes, par exemple à l'aide de gaz ou de pieds-de-biche, ce sont les cantons qui sont chargés de la poursuite pénale.

/ATS
 

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