Dans les dossiers : L’avenir des agences AVS inquiète la commune de Valbirse

Une réforme cantonale pourrait réduire le nombre d’agences AVS dès 2028 dans les petites communes, compliquant l’accès aux services pour les personnes âgées et à mobilité réduite.

Thierry Lenweiter confie avoir lui-même parfois du mal à saisir toutes les démarches administratives liées à la rente AVS lorsqu’il aide ses parents. « Certaines formulations sont plus adaptées à des juristes qu’à des retraités », remarque-t-il. Thierry Lenweiter confie avoir lui-même parfois du mal à saisir toutes les démarches administratives liées à la rente AVS lorsqu’il aide ses parents. « Certaines formulations sont plus adaptées à des juristes qu’à des retraités », remarque-t-il.

Le Conseil communal de Valbirse tire la sonnette d’alarme concernant l’avenir des agences AVS sur son territoire. En cause, un projet de modification de la loi cantonale prévoyant une introduction de la loi fédérale sur l’assurance-vieillesse et survivants. Ce changement, attendu pour 2028, pourrait engendrer une réduction du nombre d’agences AVS dans le canton.

Une réforme inquiétante

Les regroupements annoncés inquiètent particulièrement la commune de Valbirse. « Ces fermetures pousseraient des personnes âgées et/ou à mobilité réduite à se déplacer vers des centres de compétences plus éloignés, ce qui représente une contrainte importante », explique Thierry Lenweiter, secrétaire municipal de Valbirse. La suppression des indemnités prévue pour les agences AVS situées dans les communes de plus de 5’000 habitants pourrait encore aggraver la situation.

« Ces agences AVS sont fondamentales pour presque un tiers de la population »

Valbirse rappelle le rôle crucial des agences AVS, notamment pour les habitants les plus vulnérables. Elles offrent un accompagnement personnalisé et permettent de résoudre des situations administratives complexes. Bien que la numérisation permette aujourd’hui de se passer partiellement d’agences physiques, tous les bénéficiaires ne sont pas capables de se servir des outils numériques. « De plus, ces personnes n’ont pas toutes des proches aidants pour les accompagner dans ces démarches », ajoute Thierry Lenweiter.

Une mobilisation active

Face à ces menaces, la commune de Valbirse a réagi en adressant une lettre à la Députation francophone au Grand Conseil. Le Conseil communal y demande que tous les moyens soient mis en œuvre pour éviter la réduction des agences AVS. Par ailleurs, le canton prévoit une procédure de consultation en 2026, au cours de laquelle Valbirse compte bien défendre ses positions.

« Il nous faut avant tout garder un service de proximité »

Valbirse espère pouvoir compter sur le soutien d’autres communes concernées par cette problématique. La Neuveville assure déjà suivre le dossier de près. /ddc


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