Dans les dossiers : la pédopsychiatrie se développe dans le Jura bernois

Le Réseau de l’Arc est en pleine phase de recrutement pour faire tourner son offre pédopsychiatrique à Moutier. Un parcours du combattant alors que la psychiatrie souffre d’un manque chronique de personnel qualifié

Le Réseau de l’Arc recherche activement des médecins certifiés FMH, une denrée rare, comme l’explique Dr Jean-Marie Sengelen, médecin chef du département pôle santé mentale au Réseau de l’Arc. Le Réseau de l’Arc recherche activement des médecins certifiés FMH, une denrée rare, comme l’explique Dr Jean-Marie Sengelen, médecin chef du département pôle santé mentale au Réseau de l’Arc.

Le Réseau de l’Arc (RDA) se développe pour répondre aux besoins en pédopsychiatrie. Selon une récente étude de l’association des médecins bernois – la BEKAG –, plusieurs spécialités manquent cruellement de personnel qualifié. C’est le cas dans le domaine des soins autour de l’enfant et de l’adolescent.

Depuis le mois de mai, le RDA a pris entièrement en charge l’unité d’hospitalisation psychiatrique pour adolescents à Moutier. « Historiquement, le Réseau de l’Arc s’adressait plutôt aux adultes, explique Dr Jean-Marie Sengelen, invité de La Matinale ce mercredi. Nous avons souhaité développer l’offre pédopsychiatrique en interne ». Depuis 2020, l’institution est régulièrement sollicitée à la fois par les jeunes patients, les institutions et les familles, ajoute le médecin chef du département pôle santé mentale.

Le développement de cette offre passe également par l’ouverture récente d’un centre de consultations pédopsychiatriques à Moutier. « Cela permet de repenser l’offre de soins ».

Denrée rare

Le RDA est donc en plein phase de recrutement pour développer et faire tourner ses offres de soins psychiatriques pour enfants et adolescents. « Trouver des médecins avec le titre de pédopsychiatre est extrêmement difficile, constate Dr Jean-Marie Sengelen. Nous avons la chance d’en avoir déniché deux. Nous espérons qu’un troisième nous rejoigne ».

Pousser la formation

Le titre FMH implique que le médecin a complété intégralement sa formation postgrade, qui comprend une spécialité en plus des études médicales. Seuls ces spécialistes ont l’autorisation de pouvoir former les collègues en formation. « C’est donc un vrai challenge pour nous de ramener le plus rapidement possible les médecins au titre de FMH », conclut Dr Jean-Marie Sengelen. /ddc


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