Hors-piste : elles repoussent leurs limites, un « trick » après l’autre

Les deux copines Léa Bolzt et Carla Hilpert fréquentent les skateparcs depuis sept ans. Ensemble, elles ont côtoyé à Rome le gratin mondial du roller freestyle.

Les deux copines Léa Bolzt et Carla Hilpert fréquentent les skateparcs depuis sept ans.  Ensemble, elles ont côtoyé à Rome le gratin mondial du roller freestyle. Les Biennoises Léa Bolzt (à g.) et Carla Hilpert (à d.) ont tout appris au skateparc de Bienne.

La Matinale a enfilé ses rollers ce lundi pour parler d’une discipline qui mêle technique, souplesse et créativité. Carla Hilpert a découvert le roller freestyle il y a dix ans lors d’une semaine d’initiation avec le Passeport Vacances. « Je faisais déjà du roller mais je n’avais jamais mis les pieds dans un skateparc, se souvient l’étudiante de 19 ans. Ça m’a tellement plu d’y être que j’ai continué à y aller deux fois par semaine ». C’est au skateparc de Bienne que Carla Hilpert a développé sa passion, qu’elle ensuite a transmise à son amie Léa Bolzt.

Avec leur groupe de l’école biennoise Loud Minority, les deux freestyleuses ont perfectionné leur technique et leurs figures – leurs « tricks », comme on dit dans le jargon. Des efforts qui ont porté leurs fruits puisque la fédération suisse leur a proposé de représenter les couleurs nationales aux World Roller Games à Rome fin septembre.

« C’était un honneur pour nous. Nous avions beaucoup de pression, parce que nous voulions donner le meilleur de nous-mêmes », raconte Carla Hilpert, qui s’est par ailleurs réjouie de rencontrer de nombreuses jeunes femmes de son âge lors de ces mondiaux.

Un plaisir avant tout

Toutes deux étudiantes, Léa Bolzt et Carla Hilpert doivent parfois jouer les équilibristes pour concilier leurs cours et leur passion. « Nous voulons continuer à innover, réaliser de nouveaux tricks et développer notre propre style », explique la première. « Ce qui importe, c’est de prendre du plaisir sans se mettre de pression », conclut la seconde. /ddc


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