Trail runner depuis presque dix ans, Yannik Bourquin a beaucoup de kilomètres à son actif. Le Tramelot rêve de participer un jour au Grand Raid de la Réunion.
Après avoir longtemps galopé après le ballon rond, c’est après l’aventure et les paysages bucoliques que Yannik Bourquin court, désormais.
On fait chauffer les mollets dans La Matinale ce lundi. Hors-piste s’est intéressée au trail running, une discipline sportive qui consiste à courir en montagne généralement sur plusieurs dizaines, voire centaines de kilomètres.
Yannik Bourquin a complété son premier trail il y a un peu moins de dix ans, un tracé de 16 km sur l’Eiger. « J’étais intimidé au milieu de tous ces trailers expérimentés », confie-t-il. « Le cadre était magnifique, c’est ça qui m’a donné envie de continuer ».
Cette période semble aujourd’hui bien lointaine. Le Tramelot a par la suite enchaîné les courses. L’un de ses moments forts reste la TDS, un parcours de l’Ultra Trail du Mont-Blanc (UTMB) de 148 km. « J’ai couru durant 46 heures, sous une météo épouvantable. Il m’a fallu dépasser mes limites ».
Pour son prochain défi, Yannik Bourquin lorgne sur le Grand Raid de la Réunion et ses courses allant de 50 à 151 km. « Je rêve de visiter cet endroit. Le trail est une religion là-bas, toute l’île est en fête durant les courses, c’est une ambiance unique ».
A noter que le Tramelot a lancé en 2018 le Trail du Jura bernois. Le plus grand tracé, de 64 km et 3'044 m de dénivelé positif, a été remporté cette année par le Biennois Tristan Blanchard en 6h08’39. /ddc
