La candidate socialiste poursuit sa campagne dans les rues de Bienne. Elle mise sur le contact avec la population pour obtenir les voix qui pourraient lui permettre de prendre la tête de l’Exécutif communal
Le dimanche 24 novembre, les citoyens biennois choisiront entre Natasha Pittet ou Glenda Gonzalez Bassi pour devenir la prochaine maire de la Ville. C’est une première historique, car, pour la première fois, une femme, francophone de surcroît, sera élue à ce poste.
Le 22 septembre dernier, Glenda Gonzalez Bassi avait manqué la victoire de 102 voix. Désormais, elle redouble d’efforts pour se démarquer de sa rivale libérale. « On compare souvent nos deux candidatures, car nous avons le même âge et sommes toutes deux francophones, indique la socialiste dans La Matinale ce mercredi. Mais nos différences sont profondes. Mon objectif est maintenant de clarifier et de mettre en avant le projet que je souhaite défendre, pour qu’il soit bien compris. »
Des locataires menacés à Bienne
Le 24 novembre, les Biennois se prononceront également sur quatre objets fédéraux, dont deux réformes sur le droit du bail. La première vise à prévenir les abus en matière de sous-location, tandis que la seconde prévoit de simplifier les résiliations du bail pour le besoin propre des propriétaires.
« A Bienne, deux groupes de population pourraient gravement pâtir de l’adoption de ces révisions, estime Glenda Gonzalez Bassi. En tant que centre de formation en développement, la cité seelandaise attirera toujours plus de jeunes. Comme il n’y a pas suffisamment de logements bon marché, ces derniers se tournent vers la colocation. Par ailleurs, les personnes âgées n’ont pas les moyens d’assumer des loyers importants ».
Si ces nouveautés venaient à être adoptées, la socialiste craint que les propriétaires obtiennent trop de pouvoir, leur permettant de mettre les locataires à la porte afin d’augmenter les loyers. « Nous avons l’obligation de rejeter ces deux propositions », conclut-elle. /ddc