Mairie de Bienne : peu de répit pour Natasha Pittet jusqu’au 2e tour

La candidate PLR multiplie les échanges pour affiner sa stratégie en vue de l’élection du 24 novembre, promettant un mandat axé sur le dialogue et la sérénité.

La candidate PLR multiplie les échanges pour affiner sa stratégie en vue de l’élection du 24 novembre, promettant un mandat axé sur le dialogue et la sérénité. Natasha Pittet espère une mobilisation accrue des électeurs pour le 2e tour. « Cette fois-ci, c’est très simple : il suffit d’inscrire l’un des deux noms sur la liste ».

A moins d’un mois de l’élection de la future maire de Bienne, La Matinale fait le point avec les deux candidates encore en lice. Désormais, une chose est certaine : la prochaine maire sera une femme francophone. L’élection se jouera entre la PLR Natasha Pittet et la socialiste Glenda Gonzalez Bassi, avec un résultat attendu dans les urnes le 24 novembre.

Lors des élections communales du 22 septembre, Natasha Pittet, portée par l’alliance de droite, a récolté 427 voix de moins que sa rivale socialiste. Pour inverser cette tendance, la libérale a notamment peaufiné sa campagne sur les réseaux sociaux et les canaux numériques. « Des jeunes m’ont approchée pour me conseiller sur la manière de mieux cibler la diversité des personnes qui me soutiennent », explique-t-elle.

Retrouver une culture du dialogue

Avec la gauche qui a perdu sa majorité au Parlement biennois au profit du Centre, Natasha Pittet voit une opportunité de réinstaurer une culture du dialogue. « Cette nouvelle constellation permettra de retrouver des discussions plus sereines, comme lors de la législature précédente, où nous cherchions le compromis. C’est ainsi qu’il faut faire de la politique, estime-t-elle. Nous visons tous le bien de la ville, et c’est ensemble que nous y arriverons ».

Ces arguments n’apaisent pas les inquiétudes de la gauche, qui redoute l’austérité et les coupes budgétaires si la mairie bascule à droite. « La maire n’a pas les cordons de la bourse, répond Natasha Pittet. Je ne crois pas qu’il y aura de l’austérité ; toutefois, nous sommes tous d’accord au sein du Conseil municipal qu’il est nécessaire de trouver des moyens d’assainir les finances de la Ville de Bienne ». /ddc


Actualisé le