La Matinale a confronté les deux candidats encore en lice pour le scrutin du 24 novembre.
Luca Longo était arrivé en tête du premier tour avec 144 voix d’avance sur Catherine Frioud Auchlin.
Ils étaient cinq candidats, mais il n’en reste désormais plus que deux. La mairie de La Neuveville se jouera dans les urnes le dimanche 24 novembre, lors du second tour des élections municipales. Catherine Frioud Auchlin (Forum Neuvevillois), actuelle maire de la commune, est face au jeune challenger, Luca Longo (PLR), membre du Conseil général.
A 24 ans, l’étudiant à l’Institut de hautes études en administration publique n’a pas d’expérience dans un Exécutif local. « C’est ma force, je n’ai pas encore de carcan politique et j’ai les idées vives, affirme-t-il dans La Matinale ce mercredi. La présence dans un Exécutif n’est pas indispensable pour se présenter à la mairie ».
Si Catherine Frioud Auchlin n’avait pas non plus d’expérience politique dans un Exécutif lors de son élection il y a quatre ans, elle souligne cependant son long parcours dans le secteur privé. « Près de 80 personnes travaillent pour notre commune. Tout comme dans le privé, il faut négocier avec les différents corps de métiers, relève la cheffe d’entreprise. Il y a de multiples activités avec des départements bien différents ».
Un projet vieux de 25 ans
A La Neuveville, le réaménagement de la place de la Gare est probablement le dossier qui a le plus mis à l’épreuve les autorités. Lancé en 1999, ce projet est passé entre les mains de quatre maires différents, sans avancée significative. « Cela soulève la question de la capacité de notre commune à gérer des dossiers aussi lourds, ajoute Catherine Frioud Auchlin. Comment voulez-vous faire avancer les projets quand vous n’avez pas le personnel nécessaire ? ». Un crédit d’étude sera par ailleurs prochainement soumis au Conseil général.
Des projets d’envergure, La Neuveville en a pourtant mené à bien, réplique Luca Longo. « Ce n’est pas par manque de volonté que le réaménagement de la place de la Gare n’a pas avancé, il y a simplement eu d’autres priorités. Peu importe les crédits approuvés, il est nécessaire d’obtenir le soutien de la population pour éviter un référendum ». /ddc
