On l’a lu dans la presse : l’A16 pas si dangereuse que ça

L’Office fédéral des routes considère que les accidents survenus sur le tronçon à la hauteur de Reconvilier ne relèvent pas d’un déficit infrastructurel. Le Journal du Jura fait le point.

D'après les communiqués de presse de la Police cantonale, plusieurs accidents graves ont eu lieu dans le secteur, ces dernières années. (Photo : Dan Steiner) D'après les communiqués de presse de la Police cantonale, plusieurs accidents graves ont eu lieu dans le secteur, ces dernières années. (Photo : Dan Steiner)

L’A16 n’est pas dangereuse au point de nécessiter des mesures. C’est ce que titre ce vendredi le Journal du Jura, qui s’est penché sur les risques d’accident sur le tronçon de l’autoroute qui passe devant l’aire de repos de Reconvilier. Lors d’un récent procès à Moutier au sujet d’une collision frontale, l’avocat de la défense a pointé du doigt la dangerosité de ce contour. Pour rappel, son client avait été reconnu coupable d’avoir provoqué une collision frontale en novembre 2022, alors qu’il était sous l’emprise de l’alcool et du cannabis. « La configuration des lieux n’a rien de sécurisant », avait plaidé l’avocat.

L’Office fédéral des routes effectue des analyses périodiques des 2'300 km de routes suisses. Selon le dernier rapport qui couvre les années 2020 à 2022, le contour reliant le tunnel entre Tavannes et Reconvilier à la sortie d'autoroute de Loveresse ne semble pas poser de problème. Il n’est donc pas nécessaire de prendre des mesures, estime l’OFROU.

Dan Steiner, journaliste : « Pour être considérée comme dangereuse, une zone doit remplir un certain nombre de critères »

Dans son rapport, l’Office recense les « points noirs » sur l’ensemble du réseau suisse. Dans la région, le seul nœud dangereux est le fameux giratoire qui relie Bienne au Jura bernois, dont l’existence a fait couler beaucoup d’ancre depuis sa construction. /ddc


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