La Tramelote vise l’or aux Jeux paralympiques la semaine prochaine. Après Tokyo en 2020 dans une ambiance ternie par le Covid, elle se réjouit de vivre ces joutes sportives dans des conditions normales
« Je me sens comme si j’avais de la fièvre tout le temps », explique Cynthia Mathez, atteinte de sclérose en plaques. Malgré la maladie, l’athlète s’entraîne deux fois par jour. (Photo : Cynthia Mathez)
Elle part en France pour un nouveau défi sportif. Cynthia Mathez participera la semaine prochaine aux Jeux paralympiques de Paris. Originaire de Tramelan, l’athlète qui vit aujourd’hui dans le canton de Soleure a beaucoup de cordes à son arc, mais c’est en badminton en chaise roulante qu’elle tentera de briller.
Déjà participante aux Jeux de Tokyo en 2020, la Tramelote se réjouit de retrouver un public. « A Tokyo, il n’y avait personne à cause du Covid. Cette fois-ci, il y aura mes amis et ma famille », confie-t-elle dans La Matinale ce vendredi.
Cynthia Mathez : « Toute cette pression, tout ce bruit, ce sera nouveau pour moi »
Ville peu accueillante pour les chaises roulantes
Cynthia Mathez n’a jamais visité Paris. « La ville n’est pas vraiment accessible pour les fauteuils roulants, mais le cadre de ces Jeux est magnifique ». L’athlète est atteinte de sclérose en plaques, une maladie qui l’affaiblit physiquement et qui s’accompagne d’une grosse fatigue. « Tous les jours, c’est un challenge de se mettre un pied aux fesses »
Cynthia Mathez se rendra donc samedi pour la première fois à Paris, avec un rêve de médaille en tête. /ddc
