A l'approche du cessez-le-feu, les violences continuent

Les violences ont persisté vendredi dans l'Est séparatiste prorusse de l'Ukraine. Pas moins ...
A l'approche du cessez-le-feu, les violences continuent

A l'approche du cessez-le-feu, les violences continuent

Photo: Keystone

Les violences ont persisté vendredi dans l'Est séparatiste prorusse de l'Ukraine. Pas moins de 18 militaires et civils ont été tués. Le cessez-le-feu prévu par les accords de paix signés la veille à Minsk doit entrer en vigueur samedi à minuit.

Dans la matinée, un porte-parole de l'armée a souligné que la situation était 'la plus difficile' autour de Debaltseve. Cette localité est un noeud ferroviaire stratégique à mi-chemin entre les capitales des 'républiques' rebelles de Donetsk et de Lougansk.

Plusieurs analystes s'attendent à ce que les séparatistes tentent de reprendre Debaltseve d'ici l'entrée en vigueur du cessez-le-feu. Les troupes ukrainiennes y sont quasiment encerclées.

Civils bombardés

Les rebelles, de leur côté, accusent les forces loyalistes de bombarder Donetsk ainsi que le fief séparatiste de Horlivka, où trois enfants auraient été tués, selon une déclaration sur leur site Internet. Des raids ukrainiens ont aussi repris à Lougansk, provoquant la mort de trois civils, d'après la mairie de la ville.

Semblant de paix

Face à cette situation tendue, le président ukrainien Petro Porochenko a estimé qu'il n'y a aucune garantie que l'accord conclu jeudi à Minsk soit effectivement appliqué.

'Que personne ne se fasse d'illusions et je ne veux pas être considéré comme quelqu'un de naïf. La paix est encore très loin', a-t-il dit lors d'une visite sur un champ de manoeuvres de l'armée.

L'accord a été conclu après seize heures de discussions entre Angela Merkel, François Hollande, Petro Porochenko et Vladimir Poutine. Il ne semble pas avoir influencé le comportement des protagonistes sur le terrain.

De l'avis général, l'accord dit 'Minsk 2' n'est qu'un semblant de paix qui ne prévoit pas de mécanismes concrets pour régler les questions litigieuses. Vladimir Poutine doit avoir un entretien téléphonique samedi soir avec François Hollande, Angela Merkel et Petro Porochenko, a ajouté le porte-parole du Kremlin, Dmitri Psekov.

/ATS


Actualisé le

 

Actualités suivantes