L'attaque commise mercredi matin au parlement iranien a fait au moins sept morts, a indiqué l'agence semi-officielle Tasnim. Une prise d'otages est en cours dans les étages supérieurs du bâtiment et les assaillants retiennent au moins quatre personnes.
Cette information n'a pas été confirmée par des sources de sécurité. Selon Tasnim, l'un des assaillants a été tué par une unité spéciale des Gardiens de la Révolution.
Un député a déclaré à la radiotélévision iranienne Irib que trois hommes armés avaient pénétré dans l'enceinte du Parlement, armés de fusils et d'un pistolet. Des forces de sécurité ont par ailleurs désamorcé une bombe.
Au mausolée du fondateur de la République islamique l'imam Khomeiny dans le sud de Téhéran, un homme armé a pénétré du côté ouest et a ouvert le feu avant de faire détoner sa ceinture explosive, a indiqué le chef des relations publiques du site Ali Khalili, à l'agence IRNA. L'agence Ilna a fait état de cinq blessés au mausolée.
Première attaque de ce type
C'est la première fois que des attaques quasi-simultanées sur de tels lieux hautement symboliques iraniens ont lieu à Téhéran. Le mausolée et le Parlement sont distants d'une vingtaine de kilomètres.
L'Iran chiite aide militairement le régime syrien face aux rebelles et au groupe Etat islamique (EI). Il soutient aussi le gouvernement irakien dans sa lutte contre les groupes djihadistes. Des conseillers militaires et des volontaires iraniens mais aussi afghans et pakistanais épaulent les armées irakienne et syrienne sur terrain.
Ces dernières années, les autorités iraniennes ont affirmé à plusieurs reprises avoir arrêté des 'terroristes' qui voulaient mener des attaques contre Téhéran et d'autres grandes villes du pays.
Il y a régulièrement des attaques menées par des groupes extrémistes sunnites dans la province de Sistan Balouchistan (sud-est) et au Kurdistan (nord-ouest) ces derniers mois.
/ATS