Iles Kouriles: Moscou et Tokyo gardent des divergences

La Russie et le Japon conservent des divergences 'très significatives' sur le problème des ...
Iles Kouriles: Moscou et Tokyo gardent des divergences

Iles Kouriles: Moscou et Tokyo gardent des divergences

Photo: KEYSTONE/EPA/MAXIM SHIPENKOV

La Russie et le Japon conservent des divergences 'très significatives' sur le problème des îles Kouriles, a affirmé vendredi le ministre russe des Affaires étrangères Sergei Lavrov. Ces îles volcaniques sont revendiquées par les deux pays.

Avant une rencontre à Moscou avec son homologue japonais Taro Kono, le chef de la diplomatie russe a estimé que les discussions antérieures avaient permis aux deux pays d'exposer leurs points de vue. 'J'espère que ces négociations et ces consultations nous auront permis de mieux comprendre nos divergences, même si ces divergences restent encore très significatives', a affirmé M. Lavrov, cité par les agences d'information russes.

Appelées 'Kouriles du Sud' par la Russie et 'Territoires du Nord' par le Japon, ces îles volcaniques entre la mer d'Okhotsk et l'océan Pacifique sont au coeur d'un différend territorial qui a jusqu'à présent empêché les deux pays de signer un traité de paix depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Tokyo considère officiellement les quatre îles - 20'000 habitants - annexées par l'URSS en 1945 comme faisant 'partie intégrante du territoire du Japon'.

'Travail de fourmi'

Le Premier ministre japonais Shinzo Abe et le président russe Vladimir Poutine ont fait de la résolution de cette question une priorité. Ils se sont rencontrés 25 fois depuis 2013.

En novembre, M. Poutine et M. Abe étaient convenus à Singapour d'accélérer les pourparlers sur la base d'une déclaration de 1956. Cette déclaration prévoyait notamment que l'URSS s'engage à restituer les deux plus petites îles (Shikotan et Habomai) en échange de la conclusion d'un traité de paix.

Or les négociations, fortement ralenties après la signature en 1960 d'un traité de coopération entre Tokyo et Washington, n'ont jamais abouti. Fin janvier, Vladimir Poutine avait indiqué, après une rencontre avec Shinzo Abe à Moscou, qu'un 'travail de fourmi' restait encore nécessaire avant la signature d'un traité de paix.

/ATS
 

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