La coalition contre l'Etat islamique (EI), menée par les Américains, a annoncé mardi la coupure de routes utilisées par les djihadistes entre la Syrie et l'Irak, dans la région de Tall Hamis, dans le Nord-Est syrien. Le groupe sunnite radical 'n'a plus de liberté de manoeuvre dans la région'.
'Les forces anti-EI soutenues par des frappes aériennes de la coalition (...) ont conquis une zone clef la semaine dernière près de Tall Hamis', a indiqué la coalition. L'opération a permis de couper 'des voies de communication utilisées historiquement par l'EI pour envoyer des hommes et du matériel en Irak, à Tal Afar et Mossoul'.
Selon la coalition, les forces anti-EI ont ainsi pris possession de 'tronçons cruciaux' de la route 47, qui relie l'est de la Syrie à Tal Afar et Mossoul.
94 villages libérés
Les forces kurdes, épaulées par des combattants arabes de Jeich Sanadi (armée des héros) ont repris le 27 février la ville de Tall Hamis, bastion de l'EI, mais les combats se sont poursuivis ensuite dans la région.
Deux Occidentaux, combattant avec les forces kurdes, ont trouvé la mort dans ces combats, un Australien le 24 février, et un Britannique de 25 ans le 3 mars.
La coalition annonce également la libération de 94 villages dans la région de Jazera (nord-est).
Bijoux de famille
Les trois lycéennes britanniques, parties à la mi-février en Syrie, ont financé leur voyage en revendant des bijoux de famille, a indiqué la police mardi. Elles ont dépensé plus de 1000 livres (1500 francs) en liquide pour se payer leur billet d'avion vers la Turquie.
Les adolescentes, âgées de 15 à 16 ans, se sont envolées pour Istanbul d'où l'on pense qu'elles ont rejoint l'Etat islamique (EI) en Syrie.
Elles font partie, selon le responsable de Scotland Yard, des 26 jeunes femmes britanniques qui ont rejoint les djihadistes. Il a cependant souligné 'qu'il n'y avait pas de preuves qu'elles soient impliquées dans une activité terroriste' et qu'elles pourraient rentrer en Grande-Bretagne sans être inculpées.
/ATS