Plusieurs des principaux dirigeants des 193 pays de l'ONU, dont Barack Obama, François Hollande et Theresa May, doivent se succéder mardi à la tribune pour la première journée de l'Assemblée générale de l'ONU. La guerre en Syrie tiendra le haut du pavé.
Outre les présidents américain et français et la Première ministre britannique, le Brésilien Michel Temer devrait également s'exprimer pour sa première Assemblée générale en tant que chef d'Etat et successeur de Dilma Rousseff, destituée le mois dernier.
La Syrie devrait dominer les discussions. Le bombardement d'un convoi humanitaire et la mort de 12 travailleurs et chauffeurs dans la province d'Alep ont fait voler en éclats la trêve lundi. Le secrétaire d'Etat américain John Kerry devait à nouveau tenter de parler à son homologue russe Sergueï Lavrov avant une réunion mardi à New York du Groupe international de soutien à la Syrie.
Ce groupe, qui rassemble 23 puissances mondiales, régionales et organisations internationales, est porteur depuis novembre d'une feuille de route diplomatique pour la Syrie.
Obama et les migrants
Lundi, à la veille de l'ouverture de l'Assemblée générale, les 193 pays de l'ONU ont promis de tenter d'améliorer le sort de millions de réfugiés pour répondre à la crise migratoire actuelle sans précédent, mais sans se fixer d'objectifs chiffrés.
Mardi, le président américain Barack Obama devrait aborder la crise migratoire sous un angle plus concret. Il a invité une quarantaine de pays donateurs, qui vont promettre d'accueillir davantage de réfugiés, de leur offrir des possibilités d'éducation et d'emploi et d'accroître l'aide aux principaux pays d'accueil, souvent débordés.
Plus de la moitié des réfugiés vivent actuellement dans huit pays (Liban, Jordanie, Turquie, Iran, Kenya, Ethiopie, Pakistan, Ouganda) tandis que les pays les plus riches n'en accueillent que 14%.
/ATS