La France peut autoriser l'interruption des traitements qui maintiennent artificiellement en vie Vincent Lambert, a tranché vendredi à Strasbourg la Cour européenne des droits de l'homme. Ce patient tétraplégique se trouve en état végétatif depuis sept ans.
La juridiction du Conseil de l'Europe a validé l'arrêt du Conseil d'Etat français autorisant l'arrêt des soins dont bénéficie l'ancien infirmier psychiatrique de 38 ans depuis un accident survenu en septembre 2008. Elle a débouté ses parents, l'une de ses soeurs et un demi-frère qui dénonçaient, dans cette mort programmée, une violation du 'droit à la vie' et un 'traitement inhumain et dégradant'.
L'épouse de Vincent Lambert, cinq de ses frères et soeurs, ainsi qu'un neveu demandaient en revanche que le patient puisse mourir 'dignement', conformément à l'avis de ses médecins et à ce qu'il aurait, selon eux, souhaité.
L'arrêt, rendu par la grande chambre de la Cour, est définitif.
/ATS