Après près d'un mois de grève, les programmes ont repris normalement mercredi matin sur les ondes de France Inter, France Info et France Culture. Mais des perturbations restaient possibles dans la journée, a indiqué le PDG de Radio France, Mathieu Gallet.
Les salariés devaient se réunir en assemblée générale mercredi matin pour décider de la suite du mouvement entamé le 19 mars. Il s'agit du plus long débrayage de l'histoire du groupe.
Mardi, la grève a été reconduite pour un 28e jour, mais pour la première fois le front syndical s'est fissuré. Tous les syndicats appelaient à la reprise du travail, à l'exception de la CGT, premier syndicat du groupe.
Plan stratégique combattu
Le conflit s'est cristallisé autour de plusieurs mesures du plan stratégique proposé par Mathieu Gallet. Le scénario prévoit une 'réduction nette d'effectifs de 250 à 330 équivalents temps plein', avec 300 à 380 départs volontaires.
Parmi les autres sujets de désaccord figurent le sort des deux orchestres symphoniques de Radio France, qui doivent faire l'objet d'un 'redimensionnement', et la mutualisation des programmes des radios locales, projetée par la direction.
Le groupe public Radio France, premier groupe de radio français (4300 salariés) chapeaute des radios nationales (France Inter, France Culture, France Info...) et des antennes locales. Radio France Internationale (RFI) dépend d'une holding gérant l'audiovisuel public extérieur et n'est donc pas concerné.
/ATS