Le risque d'un événement nucléaire existe en Ukraine, soit sous forme accidentelle, soit sous forme d'une utilisation ciblée, affirme la ministre suisse de la défense Viola Amherd. Mais la probabilité n'est pas très élevée pour le moment, rassure-t-elle.
« Les services de renseignements de la Confédération et de l'armée s'occupent 24 heures sur 24 et sept jours sur sept de la guerre en Ukraine », assure Mme Amherd dans un entretien diffusé mercredi par les journaux du groupe de presse CH Media. « L'Office fédéral de la protection de la population actualise en permanence l'aperçu général de la situation ».
Le scénario d'un événement impliquant des armes nucléaires y est toujours intégré, précise la conseillère fédérale. La Suisse dispose avec la Centrale nationale d'alarme de l'infrastructure permettant de voir quelles seraient les conséquences pour la Suisse d'un tel événement en Ukraine et d'alerter la population, assure-t-elle.
« Nous disposons d'évaluations sur ce que signifierait pour nous l'utilisation d'une arme nucléaire en Ukraine, selon la situation météorologique », explique la centriste valaisanne. Les effets sanitaires pour la population en Suisse ne devraient cependant pas être importants, en raison de la distance entre la Suisse et l'Ukraine, ajoute-t-elle.
/ATS