Le livre à charge consacré à Jacqueline de Quattro reste interdit de diffusion. Le Tribunal d'arrondissement de l'Est vaudois a admis les mesures provisionnelles requises par la conseillère d'Etat.
'On a reçu ce matin l'ordonnance qui maintient les mesures provisionnelles. Les conclusions de Mme de Quattro sont admises et confirmées par le Tribunal', a déclaré François Roux, avocat de Jacqueline de Quattro à l'agence Keystone-ATS.
'Tant que la fourre ne sera pas modifiée, l'ouvrage reste interdit à la publication, à la diffusion et à la vente. Le résultat est positif: le Tribunal nous a suivis sur les points exposés', a poursuivi l'homme de loi.
Formellement, les mesures provisionnelles doivent désormais être validées par l'ouverture d'un procès de fond, en étant présentées devant un juge, a ajouté M. Roux. L'essentiel, c'est que l'ouvrage ne paraîtra pas sous sa forme actuelle, a-t-il conclu.
Le litige porte sur la photo de couverture du livre écrit par Fabien Dunand, intitulé 'Une conseillère d'Etat ne devrait pas dire ça'. La ministre estime que cette couverture porte à confusion, laissant à penser qu'elle est l'auteure ou qu'elle cautionne ce brûlot. Une tentative de conciliation avait échoué devant le Tribunal il y a une dizaine de jours à Vevey (VD).
/ATS