Le Parlement grison veut pouvoir équiper les policiers de caméras

Les policiers grisons doivent pouvoir être équipés de caméras. Le Parlement cantonal a modifié ...
Le Parlement grison veut pouvoir équiper les policiers de caméras

Le Parlement grison veut pouvoir équiper les policiers de caméras

Photo: KEYSTONE/ENNIO LEANZA

Les policiers grisons doivent pouvoir être équipés de caméras. Le Parlement cantonal a modifié jeudi en ce sens la loi sur la police. L'association de la police cantonale rejette toutefois l'utilisation de ces 'bodycams', testées par la ville de Zurich.

Le PDC Remo Cavegn, président de l'association de la police cantonale, s'est opposé en vain à la création de cette base légale. Elle a été approuvée par 90 voix contre 23. Cela signifie que les agents de la police cantonale pourraient être équipés de caméras corporelles pour leur propre sécurité.

L'association de la police cantonale grisonne, à l'image de la Fédération suisse des fonctionnaires de police (FSFP), y est opposée. Les agents remettent en question, d'une part, l'effet préventif et de désescalade de telles caméras. Et d'autre part, ils invoquent une intrusion dans les droits de la personnalité.

Aucun corps de police cantonal n'utilise pour l'instant des 'bodycams'. Mais la police municipale zurichoise devrait bientôt en être définitivement équipée. L'essai pilote mené depuis février 2017 a montré que ces mini-caméras contribuent à éviter que des contrôles de personnes dégénèrent.

L'essai de 36 semaines a montré que ces caméras fixées sur l'équipement des policiers permettent d'éviter environ 50 agressions de policiers par année, indiquaient en avril les autorités municipales. C'est la conclusion d'une étude scientifique sur l'essai pilote zurichois.

D'abord observer

Le directeur grison de la justice Christian Rathgeb a souligné devant le Grand Conseil que la création d'une base légale ne signifie par automatiquement que l'on équipera les policiers de ces appareils. 'Nous voulons observer la situation et ensuite fixer les règles de leur utilisation', a-t-il expliqué.

/ATS
 

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