Le Tribunal fédéral vient à la rescousse d'un adolescent qui écrit mal en raison d'un trouble cognitif. L'élève a finalement pu passer un examen d'admission en se servant d'un ordinateur, ce que le gymnase cantonal de St-Gall lui avait refusé dans un premier temps.
L'adolescent de 16 ans écrit très mal à la main en raison d'un trouble, appelé dyspraxie visuo-spatiale. Le père de l'enfant, un avocat, estime 'tout simplement inouï' que son fils n'ait pas pu se servir d'un ordinateur pour l'examen d'admission dans un gymnase de son canton en mars 2014, lit-on dans plusieurs journaux dominicaux, qui reviennent sur un récent arrêt du Tribunal fédéral, consulté par l'ats.
Son fils a pu pourtant rendre ses travaux écrits sur PC dès l'école primaire. Le père dépose donc un premier recours auprès du Département de l'instruction publique st-gallois, qui le rejette. Le même scénario se reproduit ensuite au Tribunal administratif cantonal. Un dernier recours est déposé auprès du Tribunal fédéral.
Citant le principe de non-discrimination de la Constitution fédérale, la loi sur les inégalités frappant les personnes handicapées et la Convention de l'ONU sur les personnes en situation de handicap, les juges ont conclu que l'adolescent pouvait repasser son examen.
Ce qu'il a fait dans un autre établissement en les réussissant. Une demande d'extension de la durée des examens a en revanche été refusée par les juges de Mon-Repos. (Arrêt 2C_974/2014)
/ATS