Les chercheurs ont pris leurs quartiers

L'antenne valaisanne de l'EPFL a pris ses marques. Les premiers chercheurs sont arrivés il ...
Les chercheurs ont pris leurs quartiers

Les chercheurs ont pris leurs quartiers

Photo: Keystone

L'antenne valaisanne de l'EPFL a pris ses marques. Les premiers chercheurs sont arrivés il y a une année. Désormais près de 150 personnes travaillent sur le site et leur nombre va encore augmenter.

Le déménagement de tous ces gens ne s'est pas fait sans soulever quelques problèmes inattendus, confie le directeur de l'antenne EPFL Valais Wallis Marc-André Berclaz. Celui de la langue n'étant pas le moindre.

L'antenne valaisanne de l'EPFL recense trente et une nationalités. La langue couramment utilisée est l'anglais. Beaucoup de ces chercheurs ne parlent pas, ou que peu, français. Il a fallu par exemple trouver des médecins qui maîtrisent anglais.

Pour une chercheuse américaine, arrivée des Etats-Unis avec son mobilier et sa voiture, s'est posé le problème de l'immatriculation du véhicule. Le modèle était inconnu en Suisse.

Problèmes pratiques à résoudre

Ces exemples illustrent les problèmes pratiques qui vont de pair avec la mise en place de la partie technique de cette antenne valaisanne. Les laboratoires ont déménagé de Lausanne ou de Zurich. Les personnes n'ont pas toutes suivi, pour le moment du moins.

Certains chercheurs se sont établis à Sion ou dans la région. D'autres ont encore leur domicile dans le canton de Vaud. Non qu'ils hésitent à s'établir en Valais, mais souvent ils attendent que leur conjoint ou conjointe trouve un emploi, ou alors que des solutions se dessinent pour placer les enfants dans une crèche.

Les doctorants louent pour la plupart des petits appartements ou des chambres. L'EPFL loue également des logements destinés à des chercheurs invités pour des courts séjours. Les problèmes sont assez facilement résolus grâce au soutien des autorités, cantonale et communale.

Une année de mise en place

Cette première année d'activité de l'antenne valaisanne a surtout été une année de mise en place. 'Nous sommes arrivés en mars 2014 dans un chantier', explique Marc-André Berclaz. L'activité a tout de même été intense.

L'occupation du site en témoigne. La convention passée entre l'EPFL et l'Etat du Valais prévoyait 150 personnes sur le site. Ce nombre est déjà dépassé et devrait bientôt atteindre 180. Marc-André Berclaz évoque même le chiffre de 300 personnes dans un avenir plus ou moins proche.

En fait, des laboratoires de recherche de l'EPFL ont été entièrement déplacés à Sion. Par exemple tout ce qui touche à la recherche fondamentale en matière de captation de dioxyde de carbone (CO2), ou de recherche sur l'hydrogène pour les piles à combustible. Les domaines de l'hydraulique et de l'éco-hydraulique doivent encore s'y établir.

Beaucoup de jeunes

Le site de l'EPFL à Sion n'accueille que de la recherche. Seuls des professeurs, des assistants et des doctorants y travaillent. La plupart ont en parallèle une charge d'enseignement à l'école polytechnique à Lausanne.

La pyramide des âges de ces chaires, qui emploient chacune entre huit et trente personnes, est intéressante. Il y a beaucoup de jeunes professeurs, un gage de pérennité pour ces laboratoires de recherche.

Dans le prolongement du bâtiment de l'EPFL, d'autres constructions sont en cours. L'EPFL y occupera quelques mètres carrés. La haute école spécialisée valaisanne (HES) et ses quelque 700 étudiants investiront le reste. Ce campus ne pourra qu'avoir des effets sur la notoriété de la ville de Sion.

/ATS


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