Les étudiants veulent que la Suisse adhère immédiatement au programme d'échange Erasmus+. Dans de nombreuses hautes écoles du pays, des étudiants ont mené mardi des actions pour demander la reprise immédiate des négociations.
'Si la Suisse ne cherche pas rapidement à adhérer à Erasmus+, alors elle risque une restriction encore plus importante des possibilités d'échanges pour les étudiants suisses', a déclaré Josef Stocker, co-président de l'Union des étudiants de Suisse (UNES), cité dans un communiqué.
Des actions ont notamment eu lieu dans les universités de Neuchâtel, de Lausanne, de Berne et Zurich, ainsi qu'à l'EPFZ, a indiqué à l'ats le vice-président de l'UNES. A l'Université de Berne, des étudiants ont symboliquement bloqué la porte d'entrée principale du bâtiment.
Trois revendications
Les étudiants émettent trois revendications: des négociations immédiates pour adhérer à Erasmus+, une adhésion complète et rapide, ainsi qu'une solution transitoire 'adéquate' d'ici à l'adhésion complète. L'adhésion est 'essentielle pour la coopération internationale dans les domaines de la formation et de la jeunesse', selon Josef Stocker.
Une solution transitoire pour Erasmus+ a été mise en place après le vote du 9 février 2014 'contre l'immigration de masse'. Elle permet aux jeunes Suisses de profiter du programme, mais avec des restrictions, notamment un nombre limité d'universités.
Par contre, la Suisse est depuis le 1er janvier à nouveau pleinement associée au programme-cadre de recherche européen 'Horizon 2020' suite à la ratification du protocole de libre-circulation avec la Croatie par le Conseil fédéral.
/ATS