Les explosions et incendies de Bulle en 2013 devant la justice

Deux prévenus sont renvoyés devant le juge de police de l'arrondissement de la Gruyère dans ...
Les explosions et incendies de Bulle en 2013 devant la justice

Les explosions et incendies de Bulle en 2013 devant la justice

Photo: KEYSTONE/LAURENT GILLIERON

Deux prévenus sont renvoyés devant le juge de police de l'arrondissement de la Gruyère dans l'affaire des explosions et des incendies survenus à Bulle (FR) en novembre 2013. Le Ministère public vient de clore l'instruction pénale.

Selon l'acte d'accusation, les deux prévenus sont accusés d'incendie par négligence, d'explosion par négligence et d'entrave aux services d’intérêt général par négligence, a indiqué mercredi le Ministère public, en référence aux investigations du procureur Markus Julmy. Les faits remontent au 30 novembre 2013.

Pour rappel, des travaux étaient alors en cours à Bulle en vue de relier les réseaux électriques de la société Gruyère énergie (GESA) et du Groupe E. Peu après 11h00 ce jour-là, des incendies, suivis de plusieurs explosions, sont survenus.

Bâtiments endommagés

Ces derniers ont endommagé un bâtiment partiellement en construction appartenant au groupe pharmaceutique UCB Farchim, la sous-station électrique des Crêts alimentant le quartier éponyme ainsi que la station électrique de Bulle-Gare alimentant le bâtiment et la sous-station des Crêts.

Ces événements ont provoqué une rupture de courant en ville de Bulle durant plusieurs heures, un problème que les habitants n'ont pas oublié. Les investigations ont révélé une série d'éléments techniques qui se sont enchaînés pour entraîner finalement un incendie et plusieurs explosions, précise le communiqué.

Procédure pénale

Une procédure pénale avait été ouverte en mai 2017 contre le responsable de l’exploitation des réseaux eau, électricité et chauffage de GESA entre 2005 et 2010. Il lui était reproché d'avoir manqué à son devoir de diligence dans le cadre de ses responsabilités au poste de Bulle-Gare et dans sa fonction de supérieur direct des contrôleurs.

Il lui est encore fait grief d’avoir toléré une pratique défaillante, qui sera reprise par son successeur lequel assurait toujours la fonction au moment des événements du 30 novembre 2013. Ce dernier a aussi été mis en prévention en mai 2017. Les deux individus sont en conséquence renvoyés devant la justice.

/ATS
 

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