Le changement climatique reste le sujet politique numéro un pour les jeunes Helvètes. Mais les 15-25 ans écoutent moins les mouvements de jeunes que pendant la pandémie, selon un sondage gfs.bern.
S'il y a peu les mouvements de jeunes constituait un instrument puissant pour se faire entendre des parlementaires, en 2022, 62% des jeunes pensent désormais que la politique devrait prendre ces mouvements au sérieux contre 72% en 2021, selon un sondage de gfs.bern publié jeudi. Et 29% des sondés affirment ne pas comprendre pourquoi les jeunes se joignent à de tels mouvements (18% en 2021).
Ceux qui pensent que les mouvements de jeunes constituent le seul moyen de faire changer les mentalités sont d'ailleurs moins nombreux (36% en 2022, contre 52% encore en 2019). La proportion de ceux qui jugent incompréhensible de faire la grève plutôt que d’utiliser les instruments de démocratie directe, comme l’initiative populaire, pour faire passer leurs revendications, est stable (41%).
En parallèle, il y a davantage de jeunes actifs politiquement, mais de façon moins intense. La part de ceux qui disent s’engager 'partiellement' augmente, en particulier chez les jeunes femmes. En revanche, ils ne sont plus que 40% à vouloir s'engager à l'avenir en politique, contre 48% en 2021.
/ATS