Près de 20% des propriétaires de chiens ne suivent pas les cours

Près d'un propriétaire de chien sur cinq en Suisse ne suit pas les cours de formation, pourtant ...
Près de 20% des propriétaires de chiens ne suivent pas les cours

Près de 20% des propriétaires de chiens ne suivent pas les cours

Photo: Keystone

Près d'un propriétaire de chien sur cinq en Suisse ne suit pas les cours de formation, pourtant obligatoires. Pour améliorer la situation, la Confédération recommande de centraliser la gestion de ces cours laissée pour l'heure aux cantons et aux communes.

Force est de constater qu'ils appliquent pour le moins différemment et de manière non systématique la responsabilité et la surveillance de cette formation. Cette dernière est pourtant bien notée par de nombreux participants qui s'inscrivent même librement à des cours supplémentaires, selon un rapport de l'Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires (OSAV) de début mars, rendu public dimanche par la NZZ am Sonntag et que s'est procuré l'ats.

Il manque cependant des preuves permettant de montrer si ces cours sont vraiment nécessaires. Il s'agit de savoir si les propriétaires de chiens qui fréquentent ces cours se comportent différemment de ceux qui ne les suivent pas, subséquemment si leurs animaux créent moins de problèmes. Dans la négative, est-il juste de les rendre obligatoires, se demande l'OSAV.

La question de supprimer l'obligation de les suivre, introduite en 2008, n'est pas taboue pour l'office fédéral. Il faut toutefois d'abord réaliser une analyse coût-utilité.

Cours complémentaire critiqué

Pour l'heure, un nouveau propriétaire de chien doit suivre une formation théorique et pratique. S'il acquiert un deuxième canidé, il doit suivre un cours pratique complémentaire. Cette seconde formation prête particulièrement le flanc à la critique, en particulier des premiers concernés. Pour ceux-ci, l'OSAV recommande la souplesse, avec de possibles exceptions.

Le rapport de 128 pages rendu public dimanche se base sur des questionnaires adressés à 21 offices vétérinaires cantonaux, à 1300 propriétaires de chiens ainsi qu'à plus de 1000 maîtres-chiens. Quelque 1200 citoyens ont également été interrogés.

Afin de gérer le dossier, Berne peut s'appuyer depuis le début de l'année sur une nouvelle banque de données, Anis, contenant plus d'un demi-million de chiens et leurs propriétaires, qui a remplacé celle introduite à la mi-2015. Les cours suivis y sont désormais inscrits.

/ATS


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