Procédure sur l'enlèvement de Christoph Berger classée

Le Ministère public zurichois a classé la procédure sur l'enlèvement du président de la Commission ...
Procédure sur l'enlèvement de Christoph Berger classée

Procédure sur l'enlèvement de Christoph Berger classée

Photo: KEYSTONE/PETER KLAUNZER

Le Ministère public zurichois a classé la procédure sur l'enlèvement du président de la Commission fédérale pour les vaccinations (CFV), Christoph Berger, en 2022. Le ravisseur est mort dans un échange de coups de feu avec la police, après avoir tué sa compagne.

L'Allemand âgé de 38 ans domicilié en Suisse avait enlevé Christoph Berger le soir du 31 mars 2022 dans le canton de Zurich. L'homme a emmené le président de la CFV dans une forêt dans la région de l'arête du Pfannenstiel, à bord de sa voiture, écrit le Ministère public mercredi.

Il exigeait 300'000 francs

Sur place, il a menacé le vaccinologue avec une arme et exigé qu'il lui verse 300'000 francs pour soutenir son entreprise en difficulté, notamment en raison de la pandémie. Dans la foulée, il s'est rendu avec lui à la gare d'Uster (ZH), où il a libéré son otage peu avant minuit.

Suite à l'enquête intensive de la police cantonale et du Ministère public, les forces de l'ordre sont intervenues six jours plus tard, le 6 avril, afin d'arrêter le ravisseur à Wallisellen (ZH). Au moment de son arrestation, le suspect a abattu sa compagne brésilienne âgée de 28 ans avant d'être tué aussitôt par le tir d'un membre de la police.

La perquisition de domicile qui a suivi a permis de saisir de nombreuses armes à feu dans l'appartement du ravisseur et plusieurs milliers de munitions. En raison de la mort du trentenaire, la procédure pénale ouverte contre lui pour séquestration et enlèvement ainsi que pour meurtre a été classée mardi, indique le Ministère public zurichois.

Pas de complice

En outre, l'enquête a permis d'établir que le ravisseur avait agi sans aucune aide extérieure. Son associé au sein de l'entreprise commune avait été arrêté après la mort du principal intéressé, puis placé en détention préventive durant un mois à partir du 9 avril 2022. Les soupçons à son encontre ne se sont pas confirmés. Il a été libéré le 10 mai 2022. La procédure ouverte contre lui a été classée.

Une deuxième procédure touchant à cette affaire est toujours en cours. Elle concerne l'usage d'armes à feu par la police lors de la fusillade qui a entraîné la mort du ravisseur, le 6 avril 2022.

/ATS
 

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