Relations sexuelles avec mineurs: ex-directeur d'école condamné

Un ancien directeur d'école a été condamné jeudi à Lugano à trois ans d'emprisonnement, dont ...
Relations sexuelles avec mineurs: ex-directeur d'école condamné

Relations sexuelles avec mineures: ex-directeur d'école condamné

Photo: KEYSTONE/PABLO GIANINAZZI

Un ancien directeur d'école a été condamné jeudi à Lugano à trois ans d'emprisonnement, dont deux ans et demi avec sursis, pour relations sexuelles avec mineurs. Il est en outre interdit à vie de toute activité en lien régulier avec des mineures.

La peine est assortie d'un traitement psychiatrique ambulatoire et d'une période probatoire de trois ans.

Le président du tribunal a qualifié de 'légère' la culpabilité de l'homme, âgé de 40 ans. Sur un plan 'subjectif', il porte toutefois une 'lourde responsabilité', car il est adulte et qu'il aurait dû se comporter en conséquence, estime le juge.

L'ancien enseignant a commis des actes sexuels avec deux élèves mineures, dont l'une qu'il a rencontrée 18 fois entre mai et juillet de l'année dernière, selon l'acte d'accusation. En outre, l'homme a administré aux mineures des substances nocives pour leur santé.

L'audience à Lugano s'est déroulée selon une procédure abrégée. Le tribunal a approuvé la proposition de verdict des deux parties après une brève délibération.

'Proximité exagérée'

Lors de l'interrogatoire, le juge a souligné la 'proximité exagérée' du quadragénaire avec ses élèves. 'Vous ne vous êtes pas comporté comme un enseignant', a-t-il résumé.

Des rumeurs sur les penchants pédophiles de l'ex-directeur circulaient depuis longtemps dans cette école du secondaire de Lugano. Ne serait-ce que pour cette raison, l'homme aurait dû garder ses distances avec ses élèves, a ajouté le juge. Or il ne l'a pas fait, bien au contraire.

L'accusé a reconnu tous les faits. Il s'est excusé auprès des victimes et de ses anciens collègues. Il s'est dit conscient qu'il aurait dû en rester à une relation d'enseignant à élève. 'Tout cela était une faute', a-t-il admis.

L'homme a été arrêté en septembre dernier après un premier interrogatoire. Comme il ne purge que six mois de sa peine, il sera remis en liberté le 6 mars déjà, a calculé le juge.

/ATS
 

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