Le président de la Confédération Ignazio Cassis a clos mercredi son voyage de trois jours au Niger. L'approfondissement des relations bilatérales, la coopération internationale et le partenariat avec le CICR ont été au centre de ce séjour.
Lors de sa rencontre avec le président nigérien Mohamed Bazoum, le chef du Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) a souligné l'importance de la stabilité et du développement dans la région du Sahel, une région prioritaire de la stratégie pour l’Afrique subsaharienne 2021-2024 de la Suisse, a indiqué le DFAE dans un communiqué. Plusieurs pays voisins ont été récemment le théâtre de coups d'Etat.
Le Niger, comme l'Afrique tout entière, se développe socialement, économiquement et politiquement, relève le DFAE. Mais il reste un Etat fragile. En 2021, lors des dernières élections présidentielles, Niamey a connu la première transition démocratique du pouvoir depuis son accession à l’indépendance.
Au cours des échanges avec des représentants gouvernementaux, il a également été question du Conseil de sécurité de l’ONU. Le Niger y a siégé ces deux dernières années. Cet échange a été précieux pour les préparatifs de la candidature suisse à un siège de membre non permanent au Conseil pour la période 2023-2024.
Formation et migrations
Durant son séjour, le président de la Confédération s'est rendu dans les villes de Maradi et d'Agadez. A Maradi, il a visité un projet de formation pour enfants. A Agadez, il s'est rendu dans un centre de transit de l'Organisation internationale pour les migrations et a eu des échanges concrets sur la crise migratoire dans la région.
Ignazio Cassis était accompagné du président du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) Peter Maurer et de la présidente du Conseil national Irène Kälin. Ils ont visité un centre de rééducation physique financé par le CICR. L'organisation basée à Genève est un partenaire essentiel pour la coopération internationale de la Suisse.
La Suisse et le CICR œuvrent pour que l’aide humanitaire d’urgence soit davantage associée à une coopération au développement à long terme. Cette approche augmente la capacité d’un Etat à surmonter les crises sans aide publique étrangère, selon le DFAE.
/ATS