Simonetta Sommaruga plaide pour la révision de la loi sur l'asile

La conseillère fédérale Simonetta Sommaruga a plaidé samedi devant les délégués du PS Suisse ...
Simonetta Sommaruga plaide pour la révision de la loi sur l'asile

Simonetta Sommaruga plaide pour la révision de la loi sur l'asile

Photo: Keystone

La conseillère fédérale Simonetta Sommaruga a plaidé samedi devant les délégués du PS Suisse en faveur de la révision de la loi sur l'asile. Elle est convaincue que cette réforme améliorera la situation des requérants.

Cette révision de la loi sur l'asile, soumise au peuple le 5 juin, doit permettre d'accélérer les procédures grâce au regroupement de tous les acteurs dans de grands centres fédéraux. Elle prévoit aussi une protection juridique gratuite et complète pour les migrants.

'Les révisions de la loi sur l'asile de ces dernières années, de ces dernières décennies, n'allaient toujours que dans un sens: celui du durcissement', a souligné la conseillère fédérale. Mais elle estime que ce n'est pas le cas avec le texte actuel.

Système plus humain

Pour Simonetta Sommaruga, le nouveau système n'est pas seulement plus efficace mais aussi plus humain grâce à la présence d'un avocat qui représente les droits des requérants. 'Dire non à cette loi, c'est dire non aussi à ces améliorations', a-t-elle déclaré aux délégués avant qu'ils ne délivrent leur mot d'ordre.

Evoquant la situation en Europe, la ministre de justice et police a estimé que les fermetures unilatérales de frontières 'ne nous font pas avancer'. Elle a plaidé en faveur d'une clé de répartition à laquelle tous les Etats européens devaient souscrire.

Simonetta Sommaruga a enfin souligné les efforts du Conseil fédéral à trouver avec l'Union européenne (UE) une solution à l'amiable pour la mise en oeuvre de l'initiative contre l'immigration de masse. 'Ce ne sera pas facile. Mais nous ferons tout ce qu'il faut pour y parvenir', a-t-il affirmé.

La cheffe du Département fédéral de justice et police (DFJP) a aussi appelé les militants à soutenir la loi sur la surveillance des communications et donc à ne pas s'associer au référendum. 'Il ne s'agit pas de surveiller des citoyens qui n'ont rien à se reprocher, il s'agit de la répression d'activités criminelles', a-t-elle expliqué.

/ATS


Actualisé le

 

Actualités suivantes

Articles les plus lus