Les délégués de l'UDC réunis samedi en assemblée à Fribourg ont recommandé de rejeter la révision de la loi sur la radio et la télévision (LRTV), en votation le 14 juin. Ils ont aussi refusé à l'unanimité l'initiative pour un impôt sur les successions.
Le deuxième texte, selon eux, 'vole les riches'. 'On a l'impression que les initiants se prennent pour Robin des bois, dérobant l'argent des riches pour le redistribuer équitablement à tous les pauvres', a déclaré le conseiller national vaudois Guy Parmelin.
Le texte vise à imposer les successions pour financer l'AVS, au risque de sacrifier la classe moyenne, a-t-il développé. Mais il n'est pas certain que cet impôt génère suffisamment de recettes, alors que 'l'AVS a besoin d'entrées d'argent sûres et fiables'.
500 délégués
Plus tôt dans la journée, 315 des 500 délégués présents ont rejeté la LRVT. Les délégués ont suivi les arguments de leur conseiller national fribourgeois et président de l'Union suisse des arts et métiers (USAM) Jean-François Rime. L'USAM, qui avait lancé le référendum contre cette révision, ne veut pas que les entreprises dont le chiffre d'affaires dépasse 500'000 francs soient soumises à la redevance.
Non au diagnostic préimplantatoire
Réuni vendredi à Fribourg, le comité central du parti a préconisé de rejeter l'article constitutionnel relatif à la procréation médicalement assistée et l'initiative sur les bourses d'études.
Alors que le texte de l'Union des étudiant-e-s de Suisse a été balayé à l'unanimité et jugé 'totalement inutile', l'article constitutionnel sur le diagnostic préimplantatoire a suscité une discussion animée. Le comité central du parti a dit 'non' par 36 voix contre 25.
/ATS