Un cheval de Troie pour dénoncer l'initiative de l'UDC

L'initiative pour l'autodétermination représente 'un cheval de Troie pour la démocratie et ...
Un cheval de Troie pour dénoncer l'initiative de l'UDC

Un cheval de Troie pour dénoncer l'initiative de l'UDC

Photo: KEYSTONE/PETER SCHNEIDER

L'initiative pour l'autodétermination représente 'un cheval de Troie pour la démocratie et les droits humains', dénonce l'Alliance de la société civile. Elle a organisé une action sur la Place fédérale pour mettre en lumière les aspects négatifs du texte de l'UDC.

'Sous le couvert trompeur de 'l'autodétermination', les initiants veulent attaquer de façon inaperçue le fondement de notre démocratie', avertit Andrea Huber, directrice de l'Alliance, citée dans un communiqué diffusé lundi.

Et de poursuivre: 'En cas de oui à cette initiative, un cheval de Troie, qui ouvrirait la porte à l'arbitraire et la discrimination, serait introduit dans notre Constitution'.

C'est avec un 'vrai' cheval de Troie que l'Alliance de la société civile a donné à midi sur la place de la gare à Berne le coup d'envoi de son tour de la ville. Par cette action, l'Alliance veut rendre attentif à 'la fourberie de l'initiative' et démasquer au grand jour la tentative de tromperie de la campagne UDC.

L'Alliance composée de 120 ONG souhaite également mobiliser les opposants à l'initiative à l'aide d'un clip vidéo satirique. Le clip de campagne plonge le spectateur à l'intérieur du cheval de Troie. On y découvre Andreas Glarner, Roger Köppel, Magdalena Martullo-Blocher et des soldats UDC qui planifient leur coup.

Campagne d'Amnesty International

Amnesty International Suisse, qui est partenaire de l'Alliance, a lancé sa propre campagne lundi. L'organisation appelle les citoyens à glisser un 'non' dans les urnes le 25 novembre.

'L'initiative sur l'autodétermination est une tromperie: au lieu, comme le prétendent ses supporters, de renforcer la démocratie, elle affaiblit les droits des citoyens du pays', explique sa directrice Manon Schick.

Et d'ajouter qu'en cas de 'oui', la Suisse pourrait devoir quitter le Conseil de l'Europe et dénoncer la Convention européenne des droits de l'homme (CEDH). 'Cela ne représenterait pas uniquement un dommage irréparable pour l'image de la Suisse, mais nous perdrions également la protection de nos droits par la CEDH et la Cour européenne des droits de l'homme de Strasbourg'.

/ATS
 

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