Le procès en appel d'un homme d'affaires de 72 ans s'est ouvert lundi à Genève. En première instance, le septuagénaire avait été reconnu coupable d'avoir tué sa femme en l'étouffant avec un coussin. Il se dit innocent et a adopté une nouvelle ligne de défense.
Devant le Tribunal criminel de Genève, le septuagénaire avait affirmé que sa femme était décédée après un malaise au milieu de la nuit. Aujourd'hui, il indique que la mort serait le résultat d'un accident lors d'une pratique sexuelle extrême.
La défense a d'ailleurs tenté en vain, à l'occasion des questions préjudicielles, d'apporter au dossier le témoignage d'un expert en 'asphyxie érotique'.
En première instance, une plume retrouvée dans les bronches de l'épouse de l'accusé a pesé lourd dans le verdict de culpabilité du tribunal. D'autres éléments à charge avaient été retenus. La défunte présentait des ecchymoses au niveau des mains, ainsi que des lésions et des plaies au visage et dans la bouche.
Interrogé sur sa situation personnelle par la Cour d'appel, le prévenu a indiqué être suivi en prison par une psychologue. 'Elle m'a aidé à ouvrir mon coeur', a-t-il déclaré. Le procès se poursuit, lundi après-midi, avec l'audition de l'accusé sur les faits.
/ATS