Une nouvelle campagne de l'Aide suisse contre le sida

Pour la journée mondiale contre le sida dimanche, l'Aide suisse contre le sida lance une nouvelle ...
Une nouvelle campagne de l'Aide suisse contre le sida

Une nouvelle campagne de l'Aide suisse contre le sida

Photo: KEYSTONE/ANTHONY ANEX

Pour la journée mondiale contre le sida dimanche, l'Aide suisse contre le sida lance une nouvelle campagne d'affichage pour motiver les gens à faire un dépistage du VIH. Elle veut aussi prévenir les discriminations avec le slogan 'Ensemble contre les tabous'.

Dès 2008, la commission fédérale à l'époque en charge des enjeux de VIH/sida avait publié les données scientifiques permettant d'affirmer que 'les personnes séropositives sous traitement efficace ne transmettent pas le VIH', rappelle vendredi l'Aide suisse contre le sida. A partir de cette conclusion, il s'agissait de réduire les peurs et les préjugés à l'égard des personnes séropositives.

Malgré cela, les personnes concernées signalent encore régulièrement l'ignorance et les discriminations qui en découlent. Celles-ci peuvent se produire dans un contexte professionnel ou privé, dans les relations avec les compagnies d'assurance, les autorités ou les personnels de santé, souligne l'organisation.

Le nombre de cas de discrimination rapportés à l'Aide suisse contre le sida reste élevé en 2019 (plus d'une centaine) et le nombre de cas non signalés est estimé bien plus important.

'A l'échelle nationale, on s'attend à dix fois plus de cas. Cela signifie qu'en Suisse, chaque jour, trois personnes sont l'objet de discrimination en raison de leur statut sérologique', affirme Andreas Lehner, directeur général de l'Aide suisse contre le sida.

Ce ne sont donc pas les personnes qui se savent séropositives qui sont à l'origine de la propagation du virus, insiste l'organisation. Les nouvelles infections sont dues à des personnes qui ignorent qu'elles sont porteuses du VIH car elles ont peur de faire un dépistage ou de recevoir un résultat positif. La réduction de la peur et de la stigmatisation contribue ainsi à augmenter la motivation à faire un dépistage, estime-t-elle.

/ATS
 

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