Les accusations de conflit d'intérêts contre Jacqueline de Quattro par rapport au groupe Orllati sont 'dénuées de tout fondement', affirme jeudi le Conseil d'Etat vaudois.
'Les allégations de conflit d'intérêts portées par Fabien Dunand sont dénuées de tout fondement. Le dessaisissement du dossier demandé par ce dernier n'a pas lieu d'être', indique le communiqué du gouvernement vaudois.
Conflit d'intérêts
Dans un courrier daté du 1er décembre et adressé à la présidente du Conseil d'Etat vaudois Nuria Gorrite, Fabien Dunand reproche à la conseillère d'Etat Jacqueline de Quattro 'un conflit d'intérêts' dans ce dossier. L'ancien rédacteur en chef de 24 heures réclamait que la ministre PLR ne traite plus de l'affaire Orllati-Nicod.
Parmi les griefs formulés: les liens de Jacqueline de Quattro avec le conseiller en communication au service du groupe Orllati, Marc Comina. Ce dernier est 'un proche' de la conseillère d'Etat, soulignait Fabien Dunand. Et d'estimer que cette situation pose problème.
Lanceur d'alerte
Fabien Dunand a notamment dénoncé de manière anonyme des atteintes commises selon lui dans la zone naturelle de Bioley-Orjulaz par le groupe Orllati. Il affirme que l'Etat de Vaud ferme les yeux sur des pratiques illicites et se définit comme un lanceur d'alerte.
Le procureur a enquêté sur la situation, mais a classé l'affaire estimant que les témoignages étaient infondés, imprécis ou invérifiables. Le lanceur d'alerte a toutefois recouru devant le Tribunal fédéral contre ce classement.
Plainte pour calomnie
De son côté, le groupe Orllati a déposé plainte contre Fabien Dunand et Bernard Nicod pour calomnie. Pour rappel, le promoteur lausannois est soupçonné d'avoir voulu salir l'image de son rival avec lequel il est en conflit sur le projet des Cèdres à Chavannes-près-Renens.
/ATS