Christophe Darbellay en veut à l'UDC et aux radicaux alémaniques

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Christophe Darbellay en veut à l'UDC et aux radicaux alémaniques

PDC, UDC et PLR se sont récemment unis sur des mesures pour renforcer la place économique helvétique. Le président du PDC, Christophe Darbellay, regrette que la question des bilatérales n'ait alors pas pu être abordée.

'L’UDC s'est radicalisée depuis le 9 février 2014', constate M. Darbellay, allusion à l'acceptation par les Suisses de l'initiative de l'UDC contre l'immigration de masse. 'L'UDC n’est pas le seul problème de l’après-9 février 2014. J’en veux aussi aux radicaux alémaniques qui, tétanisés par l’UDC, ne veulent pas parler des bilatérales avant les élections fédérales', dit-il dans 'Le Matin Dimanche'.

Et d'ajouter: 'C’est une erreur qui nous fera perdre un temps précieux. La meilleure solution pour réduire l’immigration dans notre pays est de former nettement plus de jeunes dans des secteurs où la main-d’œuvre fait défaut.'

Interpellé sur ces critiques, le président répond: 'Nous nous sommes mis d’accord sur un projet économique précis. C’est tout. En dehors, chacun vit sa vie'. Il signale que l’UDC n’est pas sa 'tasse de thé' et que 'la Suisse ne peut fonctionner qu'avec des majorités'.

S'engager dans la formation

Christophe Darbellay estime que le conseiller fédéral radical Johann Schneider Ammann, ministre suisse de l'Economie, ne fait 'pas grand chose', dans le domaine de la formation professionnelle. 'll ne propose que des mesurettes.'

Le président du PDC propose 'de discuter avec les cinquante entreprises les plus importantes' du pays pour élaborer des mesures. 'Il faut les inciter à s’engager davantage dans la formation.'

'Créer de la richesse'

A son avis, 'la Confédération devrait donner l’exemple au sein de son administration, ainsi que toutes les entreprises qui lui appartiennent, comme les CFF ou Swisscom en offrant, à qualifications égales, la priorité à l’emploi aux personnes vivant en Suisse.

Christophe Darbellay se dit convaincu que 'pour financer la formation, le social, les routes et les transports publics, il faut d’abord créer de la richesse, dans les entreprises, par le travail. C’est cela, la divergence de fond que nous aurons toujours avec le Parti socialiste.'

/ATS


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