Les livraisons de montres à l'étranger se sont maintenues à un niveau élevé en avril, bien qu'en léger repli. Elles ont régressé de 0,4% en comparaison annuelle à 1,75 milliard de francs.
Les résultats sont contrastés selon les marchés, ressort-il des chiffres publiés mardi par la Fédération de l'industrie horlogère suisse (FH). Les exportations à destination du Royaume-Uni, caractérisées par une forte hausse au premier trimestre, ont ralenti à 100,7 millions de francs en avril contre 134,7 en mars 2019.
De manière générale, la situation en Europe est restée mitigée (-4,3%). Au mois d'avril, le Japon a bouclé son quatrième mois consécutif en progression très soutenue, soit une augmentation de 21,2% sur un an qui place ce pays en troisième position pour les exportations suisses, devant la Chine.
L'Empire du milieu a perdu du terrain avec un repli de 5,5%. Toujours en Asie, le recul des exportations de 3,9% à destination Hong Kong a accentué le ralentissement de la croissance amorcé fin 2018. Seul Singapour fait partie des débouchés en forte expansion (+18,8% sur un an).
Les volumes totaux ont clairement chuté en avril, de 17,1% à 1,6 million de montres-bracelets exportées, soit 330'000 pièces de moins en un mois. Le recul touche particulièrement les montres de moins de 200 francs (prix export), dont les volumes ont plongé de 23,6%.
Toutes les gammes de prix ont connu des baisses marquées à l'exception des garde-temps de plus de 3000 francs qui ont progressé de 4,3% en comparaison annuelle, permettant de stabiliser l'évolution du chiffre d'affaires à l'exportation.
Les catégories métaux et bimétalliques ont soutenu la croissance, tant en termes de volumes que de valeur. Les montres en acier, celles en autres métaux et autres matières s'inscrivent nettement à la baisse en nombre de pièces. Le bilan est plus contrasté en termes de chiffre d'affaires.
/ATS