Le Valais va renforcer les contrôles dans le domaine viticole. Le Grand Conseil a accepté jeudi à l'unanimité le principe de l'échange d'informations entre services de l'Etat.
L'échange systématique d'informations entre les instances cantonales doit permettre une meilleure traçabilité du vin. Une base de données centralisée sera créée qui rassemble toutes les informations du contrôle des vendanges.
Le service de l'agriculture, celui de la consommation, celui des contributions et aussi la justice pourront prendre connaissance des procédures ouvertes concernant le contrôle des vendanges. Les résultats des contrôles effectués en cas de non-conformités seront aussi accessibles.
Conséquence des affaires
Les mesures prises sont la conséquence des affaires fiscales qui ont secoué le monde viticole valaisan ces dernières années. Le gouvernement avait lancé en 2014 une analyse complète du système cantonal de contrôle de la vigne et des vendanges.
Les propositions faites dans cette analyse sont mises en oeuvre avec les modifications législatives acceptées jeudi à l'unanimité par le Grand Conseil. Les mesures adoptées n'ont pas provoqué de débat, mais les vignerons-encaveurs ont dit stop.
Par la voix du député Jean-François Carron (UDC), ils ont fait savoir que ces mesures étaient les dernières qu'ils étaient prêts à accepter. Chaque contrôle supplémentaire engendre des coûts supplémentaires et donc des frais pour les encaveurs, a expliqué M. Carron.
Vice-président de la commission de l'agriculture, du tourisme et de l'environnement, Jean-Claude Savoy a apporté son soutien à l'encaveur. Si ces mesures sont une conséquence directe des affaires récentes, 'à un certain moment il faut arrêter de tout vouloir contrôler', a-t-il dit.
/ATS