D'autres négociations avec l'UE possibles, selon le chef de l'UPS

Le président de l'Union patronale suisse, Valentin Vogt, est convaincu qu'il est possible de ...
D'autres négociations avec l'UE possibles, selon le chef de l'UPS

D'autres négociations avec l'UE possibles, selon le chef de l'UPS

Photo: KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT

Le président de l'Union patronale suisse, Valentin Vogt, est convaincu qu'il est possible de poursuivre les négociations avec l'UE à propos d'un accord-cadre. Et cela alors même que l'UE a exclu toute nouvelle négociation avant 2020.

'C'est de la politique', a relevé M. Vogt dans une interview à la NZZ am Sonntag. Si Berne soumet à l'UE une solution raisonnable, qui bénéficie du soutien aussi bien des employeurs suisses que des employés, il est probable qu'il y ait encore de la place pour la discussion. 'J'en suis convaincu', a dit M. Vogt.

Les syndicats et les employeurs ont un intérêt commun: 'Nous voulons poursuivre à long terme la voie bilatérale avec l'UE et ne pas assouplir la protection des salaires'. L'art est de trouver une voie intermédiaire entre la perte de certaines compétences et la préservation de l'accès au marché intérieur de l'UE.

M. Vogt est lui-même convaincu par le processus de résolution des litiges ainsi que par le système de reprise dynamique du droit, tous deux prévus par l'accord. Là, le Conseil fédéral a trouvé la bonne voie. En ce qui concerne les mesures d'accompagnement, 'il est enfin temps qu'on s'assoit tous ensemble et discute comment on peut protéger le niveau des salaires en Suisse - aussi avec des instruments autres que ceux utilisés jusqu'à présent'.

M. Vogt est favorable à une 'approche fondée sur les risques'. Cela signifie qu'un carreleur polonais qui effectue un mandat pour la première fois en Suisse ne doit pas être traité de la même façon qu'un monteur d'un grand constructeur de machines-outils allemand qui travaille quotidiennement en Suisse.

Le président de l'Union patronale croit qu'en cas d'échec la Suisse perdrait sa liberté d'action et l'UE pourrait continuer ses 'piques' au niveau de la bourse, de la coopération en matière d'enseignement ou des taxes douanières sur l'acier. Il faut une solution, car 'la Suisse est importante pour l'UE, mais l'UE, en tant que partenaire commercial, est bien plus importante pour la Suisse'.

/ATS
 

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