Le prestataire de services de distribution DKSH veut gâter ses actionnaires, même si ces résultats 2018 sont ressortis en dessous des attentes du marché. Le conseil d'administration propose un dividende en hausse de 12% à 1,85 franc par titre.
L'exercice a été marqué par des désinvestissements et des effets non récurrents, a indiqué jeudi la société spécialisée sur les marchés asiatiques.
Le bénéfice net a bondi de 19% à 260,3 millions de francs grâce à la cession des activités Healthcare en Chine, qui a rapporté 75,2 millions. Mais hors effets exceptionnels, le bénéfice a reculé de 4,0% à 204,8 millions.
Le résultat opérationnel (Ebit) a chuté de 11% à 263,6 millions en raison d'effets non récurrents dans les divisions Consumer Goods (-12,6 millions) et Healthcare (-8,1 millions). En excluant ces effet, l'Ebit a reculé de 4,3% à 284,3 millions, précise le communiqué.
Les ventes nettes ont progressé de 3,1% à 11'344,6 millions de francs tandis que la croissance organique a atteint 3,6%.
Les recettes se sont inscrites en dessous des prévisions du consensus AWP, tout comme la croissance organique, qui était attendue à 3,8%. La situation est similaire concernant l'Ebit, attendu en moyenne à 298,8 millions et le bénéfice net, escompté à 214,4 millions. Pour le dividende, les analystes tablaient sur 1,78 franc par titre.
Les trois divisions Healthcare, Performance Materials et Technology ont vu leurs résultats progresser. Par contre, la performance du segment Consumer Goods s'est avérée inférieure à celle de l'année précédente en raison de conditions de marché difficiles. DKSH a pour cette raison commencer à restructurer cette activité, ce qui aura un impact sur le premier semestre.
Pour l'année en cours, DKSH table sur un résultat opérationnel en hausse, avec une 'solide performance' lors du deuxième semestre.
/ATS
