Le facilitateur de distribution DKSH a généré l'année dernière davantage de recettes, malgré un moral de consommation morose en Thaïlande et la contestation politique à Hong Kong. Le bénéfice a néanmoins plongé de près d'un tiers.
Le groupe a malgré tout satisfait les attentes et propose un relèvement du dividende.
Le chiffre d'affaires s'est inscrit à 11,58 milliards de francs, en hausse de 2,1% sur un an, indique lundi la société zurichoise principalement active en Asie. A taux de change constants (tcc), la hausse est minime (+0,3%). La croissance organique a atteint, 3,1%, inférieure aux 3,6% de 2018.
En excluant les activités de santé en Chine, cédées en 2018, et les coûts de restructuration uniques, la croissance des revenus à l'échelle du groupe s'est fixée à 6,7% en francs et à 10,1% tcc.
Le résultat opérationnel avant intérêts et impôts (Ebit) a grappillé 0,7% à 265,4 millions. Cet indicateur s'est affaissé de 1,3% à taux de change constants, précise le communiqué.
Le bénéfice après impôts a plongé de plus de 30% à 176,1 millions. Malgré cette chute, le conseil d'administration propose de relever le dividende de 5 centimes à 1,90 franc par actions.
L'ensemble des chiffre publiés se situent dans la cible du consensus AWP.
Pour 2020, DKSH s'attend à dégager un Ebit supérieur à celui de 2019, à condition que les contexte monétaire et la situation sur ses marchés demeurent stables.
/ATS