Des dizaines d'employés de l'opérateur téléphonique Salt, basé à Renens (VD), vont quitter l'entreprise. Ils sont 67 à s'être inscrits dans un plan de départs volontaires lancé en septembre. Ils bénéficieront des mêmes conditions que lors d'un licenciement.
Soixante-sept personnes ont postulé pour ce plan de départs, mais c'est maintenant la direction qui décidera qui sera pris en compte, a expliqué samedi à l'ats Elvira Bruggmann, porte-parole de Salt, confirmant une information du blog 'high-tech & telecom' de Xavier Studer. Le nombre total de départs n'est donc pas encore connu.
Les personnes concernées travaillent dans le service d'appui ('back office') mais pas dans les magasins ou au service à la clientèle. Elles bénéficieront de compensations comparables à celles qui sont attribuées en cas de licenciement. 'Une somme forfaitaire sera déterminée selon plusieurs critères, notamment l'ancienneté dans l'entreprise', explique Mme Bruggmann.
Beaucoup de changements
S'agissant des raisons qui ont motivé ce plan de départs, la porte-parole se refuse à parler de mesures d'économies. 'Beaucoup de choses ont changé en peu de temps dans l'entreprise, et c'était un bon moment de poser la question aux employés de savoir s'ils s'identifient encore à la société et s'ils ont envie de rester'.
Un développement de Salt en France est aussi évoqué. 'Il s'agit d'un partenariat avec l'Ecole 42', précise Elvira Bruggmann. Cette école est un institut de formation créé à Paris par le propriétaire Xavier Niel.
Pour mémoire, l'opérateur a pris le nom de Salt à la mi-avril dernier. Il avait été racheté fin 2014 pour 2,8 milliards de francs à la société britannique de participation Apax par NJJ Capital, la société holding personnelle de Xavier Niel. En Suisse, Salt emploie environ 900 personnes, dont 300 dans le service d'appui.
/ATS