Le numéro un européen de la location de voitures, Europcar, a annoncé jeudi avoir levé quelque 879 millions d'euros (922 millions de francs) pour son introduction en Bourse à Paris. Le prix d'introduction a été fixé à 12,25 euros.
Ce prix se situe ainsi dans le bas de la fourchette initiale, portant la valorisation boursière de l'entreprise à 1,75 milliard d'euros. Or les 879 millions d'euros pourraient atteindre '1011 millions d'euros environ en cas d'exercice intégral de l'option de surallocation', a expliqué le groupe dans un communiqué.
Dans le détail, l'entreprise a procédé d'une part à une 'augmentation de capital d'un montant d'environ 475 millions d'euros' (soit 38'775'510 actions nouvelles).
Elle a d'autre part réalisé la 'cession par Eurazeo et ECIP Europcar Sarl (...) de leurs actions' pour 'environ 404 millions d'euros' (soit 33'000'000 actions existantes). Elle peut être portée à 536 millions d'euros environ en cas d'exercice intégral de l'option de surallocation'.
Les premiers échanges débuteront le 26 juin à la Bourse de Paris, 'sous forme de promesses d'actions ('Europcar Prom')', puis à partir du 30 juin sur les titres eux-mêmes.
'Rôle de premier plan'
Le groupe avait initialement fixé le prix indicatif de son action entre 11,50 et 15 euros pour son entrée en Bourse. La taille initiale de l'offre représentait environ 854,5 millions d'euros sur la base du point inférieur de cette fourchette.
Europcar entend avec cette introduction en Bourse réduire son endettement et conforter sa croissance sur un marché de la location en pleine mutation. 'L'introduction en Bourse va nous permettre d'accélérer notre développement et de jouer un rôle de premier plan sur le marché de la mobilité', s'est félicité Philippe Germond, président du directoire d'Europcar, cité dans le communiqué.
Le groupe, présent dans plus de 140 pays à travers un réseau de 3650 agences et une flotte de 190'000 véhicules, est confronté aux nouvelles solutions de mobilité, telles le covoiturage ou les services d'auto-partage. Ces services empiètent sur l'activité traditionnelle de locations de voitures.
/ATS