Florian Schütz, 37 ans, sera le monsieur Cyber de la Confédération. Ueli Maurer a choisi ce responsable suisse des risques informatiques et de la sécurité chez Zalando en Allemagne comme délégué. Le Conseil fédéral a pris connaissance vendredi de sa nomination.
Florian Schütz prendra ses fonctions au début du mois d’août. Selon le gouvernement, il dispose de toutes les compétences requises et répond idéalement aux exigences du poste. Il est diplômé en sciences informatiques ainsi qu'en politique de sécurité et gestion de crise.
Florian Schütz a été responsable de la cybersécurité au sein de l'entreprise fédérale d'armement RUAG. Il a également effectué une mission d’un an en Israël. En tant que délégué de la Confédération à la cybersécurité, Florian Schütz sera directement subordonné au ministre des finances Ueli Maurer.
Interlocuteur privilégié
Le nouveau délégué de la Confédération à la cybersécurité sera l’interlocuteur des milieux politiques, des médias et de la population. Il dirigera les organes interdépartementaux dans le domaine des cyberrisques et collaborera étroitement avec les cantons et les milieux économiques. Il assumera la direction stratégique du nouveau centre de compétences pour la cybersécurité.
La création d'un tel centre, qui doit servir de guichet unique national pour les questions de cyberrisques, était réclamée par le Parlement. Il comportera une unité stratégique et une unité opérationnelle, basée sur les compétences existant déjà dans la Centrale d’enregistrement et d’analyse pour la sûreté de l’information.
Toutes les questions relatives aux cyberrisques seront adressées en premier lieu au Centre de compétences pour la cybersécurité. Celui-ci soutiendra les offices fédéraux et, dans le cadre de la gestion des cyberincidents, pourra donner des directives.
Le Conseil fédéral assumera quant à lui ses responsabilitités en tant qu'exécutif via une nouvelle délégation pour la cybersécurité. Celle-ci sera composée des chefs du DFF (volet civil), du Département fédéral de la défense (volet militaire) et du Département fédéral de justice et police (volet pénal).
/ATS