La croissance des exportations horlogères s'est accélérée en février, notamment grâce à la constitution de stocks au Royaume-Uni en prévision du Brexit et à une reprise de la demande en Chine.
La branche a expédié à l'étranger l'équivalent de 1,8 milliard de francs, soit une progression de 3,4% par rapport à février 2018, a indiqué mardi la Fédération de l'industrie horlogère suisse (FH).
Le mois dernier, 1,7 million de pièces sont parties à l'étranger, soit une baisse de 8,6% des volumes. Ils ont notamment été pénalisé par le fort recul (-15%) des montres de moins de 200 francs (prix export).
La gamme 200-500 francs a stagné, tandis que le segment 500-3000 francs a présenté une cinquième baisse en six mois. Les garde-temps de plus de 3000 francs ont maintenu leur croissance à haut niveau, presque sans interruption depuis près de deux ans.
Les différences entre les principaux débouchés est assez marquée. 'Hong Kong (-3,8%) et les Etats-Unis (-6,6%) se sont inscrits en baisse, en raison principalement d'un effet de base particulièrement défavorable', a indiqué la FH.
En revanche, après deux mois de repli, la Chine (+15,1%) a fortement rebondi. Le Royaume-Uni a lui connu une énorme poussée (+58,3%), générant 80% de la hausse au niveau mondial. Ce résultat s'explique par la constitution de stocks avant le Brexit.
Le Japon (+19,4%) a été témoin d'un deuxième mois consécutif en augmentation marquée, alors que Singapour (+18,6%) a affiché un niveau encore jamais atteint en février.
/ATS