Les risques dans l'immobilier résidentiel en Suisse ont très légèrement augmenté en fin d'année dernière. Les tensions sont restées concentrées sur les mêmes régions, notamment l'Arc lémanique et l'agglomération zurichoise, a indiqué jeudi UBS.
L'indice des bulles immobilières compilé par la banque aux trois clés est monté au quatrième trimestre 2019 à 0,95 point, contre 0,93 point au partiel précédent. Ce baromètre des tensions dans l'immobilier se situe ainsi juste en dessous de la zone considérée à risque par l'établissement.
Les prix des logements ont enregistré une légère progression entre octobre et décembre derniers, mais sont restés stables sur un an et corrigés de l'inflation, a précisé UBS dans son étude.
La solidité de l'économie suisse est cependant venue contre-balancer cette évolution des prix, alors que les loyers ont enregistré une baisse.
En matière d'endettement, l'encours hypothécaire des ménages a modérément augmenté au quatrième trimestre et leur dette s'élève à 195% du revenu disponible.
Du côté des investisseurs, la demande en immobilier destiné à la location a légèrement progressé pendant la période sous revue, soutenue par la faiblesse des taux hypothécaires.
Quant aux régions considérées à risques, elles n'ont pas changé sur les derniers trimestres. Des déséquilibres prononcés persistent ainsi à Lausanne et Vevey, ainsi que dans le Pays d'Enhaut et à Saanen-Obersimmental.
Les régions bâloise, zurichoise, zougoise et lucernoise, ainsi que l'agglomération de Lugano sont également sous pression.
/ATS